Actus En Bref

L’homme que l’on n’attendait plus

Cela fait six ans qu’on l’attendait. Ou plutôt pas. En fait si. Enfin, c’est bizarre.

Cela fait quatre ans qu’on le voit un peu partout : entre les Casseurs Flowteurs, son film, Canal+, sa marque de fringues, OrelSan n’a jamais vraiment disparu des radars. Mais en même temps, on restait toujours un peu sur notre faim. On ne va pas se mentir : Comment c’est loin est un excellent film, mais on n’y serait peut-être pas allés si OrelSan et Gringe n’étaient pas derrière ; tout comme nous n’aurions pas été aussi assidus à Bloqués si ce canap’ n’avait pas été squatté par nos branleurs préférés. Du coup, c’était un réel plaisir de le voir partout, mais un album n’aurait pas été de trop.

Et voilà qu’à la veille de l’automne, saison morne et froide, l’éternel ado le plus connu de Caen, auteur de l’intemporel Perdu d’avance, décide enfin de faire son come back en solo avec Basique, le premier single de son prochain album. Et ce n’est pas moins qu’un long plan séquence (technique cinématographique qu’il semble particulièrement affectionner entre ce clip et celui d’Inachevés) tourné au drone en Ukraine dont nous gratifie Orel, un mois pile poil avant la sortie annoncée de son album. Alors, on se contente de ce qu’on a, et on prend sur nous avant la sortie de ce troisième opus.

Ca fait six ans qu’on attend, on peut bien patienter trente jours de plus.

À proposLeo Chaix

Grand brun ténébreux et musclé fan de Monkey D. Luffy, Kenneth Graham et Lana Del Rey, je laisse errer mon âme esseulée entre les flammes du Mordor et les tavernes de Folegandros. J'aurai voulu avoir une petite soeur, aimer le parmesan, et écrire le couplet de Flynt dans "Vieux avant l'âge". Au lieu de ça, je rédige des conneries pour un site de rap. Monde de merde.

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