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Le rap français et les femmes

« Ils résument le hip-hop à une façon de s’habiller, à une bande de jeunes insolents qui ne pensent qu’à briller, des as de la gâchette déterminés à appuyer, misogynes et violents dont le destin a vrillé… J’ai des couplets aiguisés parce que les clichés ont la peau dure, rappeurs et médias sont coupables de quelques belles impostures. »

En octobre dernier, Flynt s’employait à s’attaquer aux clichés circulant sur le hip-hop en France, dans l’excellent morceau Les Clichés Ont La Peau Dure. Et pour cause, les rappeurs mis sous le feu des projecteurs médiatiques font rarement office d’exemples à suivre pour la jeunesse française, en particulier lorsqu’il s’agit de qualifier les rapports hommes-femmes. En France comme ailleurs, nombre de préjugés restent ancrés dans l’inconscient collectif, et nombre d’inégalités demeurent. Et sur le plan artistique, force est de constater qu’au XXIème siècle, il est toujours vendeur de dénigrer la moitié de l’humanité.

Le paradoxe c’est que ce même thème qui fait vendre fait aussi jaser. C’est ainsi que des chroniqueurs peuvent se permettre de dire sur une chaîne publique, à une heure de grande écoute : Le rap est une sous-culture… Vous avez entendu les paroles des rappeurs ? Loin de nous l’idée de dénigrer ce versant du peura français qui est régulièrement déprécié par les bonnes mœurs. Il suffirait juste à ces détracteurs de fouiller un peu pour constater qu’il existe pourtant un autre rap, qu’il soit respectueux, égalitaire, ou même féministe… De Médine à IAM, on a décortiqué pour vous certains morceaux qui sont de véritables odes à la gente féminine, et qui n’ont rien à envier à Miss Maggie de Renaud. Alors le rap français, misogyne ou pas ?

Médine, rappeur féministe.

S’il y a un rappeur qui puisse se targuer de féminisme, c’est bien Médine. Le Havrais signe une véritable performance en la matière. Ses deux morceaux phares sur le sujet, Combat De Femme et À l’Ombre Du Mâle font figures de références imparables à rétorquer au bec de ceux qui vous feront remarquer, lors du prochain déjeuner en famille, que le rap est quand même une musique bien misogyne, à grands coups de références au fameux Sale pute d’Orelsan.

Le premier morceau qu’il signe sur le sujet, Combat de femme passe en revue les situations de trois femmes susceptibles de partager la vie d’un homme : une mère, une sœur et une épouse, à travers trois couplets.

Le premier rend pudiquement hommage aux parcours des mères pour leurs enfants :  270 jours dans le repos de la matrice, une destinée insufflée dans l’éternelle institutrice / Voyager vers la vie dans ses entrailles, insouciant du nouveau monde quand elle te pose sur les rails / Cuillère d’argent et nourriture dans la bouche, la peau du dos entre les crocs lionceau n’est plus farouche / préserve du vinaigre et le remplace par le miel, avant d’être sociale ma couverture est maternelle.

Médine se distingue ici de l’habituelle rengaine du respecte ta mère inhérente à un bon nombre de morceaux sur le sujet. Ce qui fait la force de Combat De Femme, c’est justement l’absence de cette parole moralisatrice destinée aux petits frères : un simple constat, fait à la première personne et dans lequel chacun peut se reconnaître. Il se distingue du lieu commun des chansons destinées aux mamans en évitant le misérabilisme. Oui, vous savez cette rengaine qu’on a tendance à retrouver dès que ce thème est abordé : Maman t’as trop souffert, ta vie a été trop dure, un jour je t’achèterai une maison. C’est mignon mais souvent vu et revu. Surtout ce manque de simplicité donne parfois l’impression d’un manque de sincérité. Ici point de lyrics larmoyants faisant référence à une trajectoire personnelle, mais une simple description du rôle maternel qui en fait un morceau universel. Et c’est bien ce qui fait la force de cette piste. En l’écoutant, on ne peut s’empêcher de penser à sa propre mère et de percevoir la dimension héroïque qu’il y a à être une maman, tout simplement.

Le deuxième couplet se penche sur la position d’une petite sœur dans une société par rapport à celle de son frère : Il est plus facile qu’un homme, de faire perdre l’honneur d’une femme, un seul geste de travers et le monde entier la condamne. Médine fait ici référence à la pression sociale qui s’exerce sur les filles dans toutes les sociétés, consistant à considérer qu’un simple geste d’une fille peut entraîner le déshonneur sur une famille entière, et enfermant ainsi les femmes dans un épiage permanent. Une logique qui est dénoncée dans ce morceau qui analyse même les raisons culturelles de cette inégalité de traitement : Un truc qui daterait depuis la première femme pour avoir incité à l’interdit l’homme et son âme.

Enfin le dernier couplet évoque le rôle que joue une épouse dans la vie d’un homme, au travers de métaphores pudiques : La moitié pleine qui remplit la moitié vide, qui nous secourt quand on a la tête dans le vide […] Préserve-moi, je préserverai ton nom, sanctuaire de la vie et de la procréation / et va savoir pourquoi tes sourires m’inspirent, la première lettre de mon nom comme le mot que je voudrais te dire. Ici, ce n’est pas l’amour porté à une épouse qui est mis en avant, mais le rôle que tient celle-ci dans la vie d’un homme. On ne peut que constater que pour une fois, la moitié pleine n’est pas la moitié masculine. Autrement dit, c’est une femme qui vient au secours d’un homme.

Cette chanson est résolument féministe. Elle ne résume pas à livrer une morale simpliste. Elle pointe et définit clairement les inégalités sociales et culturelles et bouleverse les schémas habituels. Ici, la femme n’est pas une petite chose fragile attendant qu’un homme vienne lui assurer sécurité et protection. Elle est actrice de son destin mais surtout de celui d’un homme à qui elle est essentielle, qu’elle soit mère ou épouse. Le refrain de cette chanson en résume la ligne directrice : Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes / deviennent des sœurs, des demoiselles, puis des dames, combattre au féminin et ceux depuis les premiers âges / et quel que soit leur nom elles sont synonymes de courage / le visage qui réconforte nos carcasses, éloigne du tracas, soulage des sarcasmes / et qui au moindre problème se jette dans l’arène / combats de lionnes, combats de princesses et de reines.

Le deuxième morceau de Médine sur ce thème est plus abouti thématiquement bien que moins puissant lyricalement. Il s’intitule À L’Ombre Du Mâle et s’inscrit dans la continuité de Combat De Femme.
Moins personnel, ce morceau est plus politique. Et c’est ce qui en fait une œuvre certainement plus aboutie. J’ai mis de l’eau pas dans mon vin mais dans mes vers, pour celles que l’on ne juge qu’entre les oreilles et les ovaires, ainsi commence ce réquisitoire à l’encontre du machisme ordinaire. La métaphore est subtile mais claire. Médine livre ici une analyse sociale fine de ce qui constitue le grand dam des femmes et filles à travers le monde : le qu’en-dira-t-on, et cette étrange manie de juger de la valeur d’une femme à travers sa sexualité.

Le morceau est même parfois agressif envers la gente masculine, et c’est pourquoi on peut parler de réquisitoire : J’ai le même problème que des millions/ pour m’arracher un Je t’aime faut un canon sur mon caisson / garçon avec le cerveau dans le caleçon / et un appareil génital placé au plafond / qui tire une tête d’enterrement à la naissance de sa fille […] Trop de choses qui me désolent/ alors qu’ici, ce sont des femmes qui font de nous des hommes / et que bien plus que les hommes, elles sont chastes/ que chez les lions ce sont les femelles qui chassent.

Bref, s’il est moins personnel et peut-être moins poignant que Combat De Femme, À L’Ombre Du Mâle n’en est pas moins engagé. La dimension politique et sociale du féminisme est ici clairement exposée. Médine prend le parti de s’opposer à la pression sociale qui s’abat sur les femmes d’ici et d’ailleurs, en s’attaquant aux mentalités patriarcales qui sévissent dans toutes les cultures. Et de conclure pour réconcilier tout le monde : Si t’as mordu à la cédille de Koxie, je t’affirme qu’on n’a pas tous l’esprit au niveau du coccyx. Parce qu’il ne se contente pas d’encenser les femmes mais qu’il pointe clairement les inégalités de traitement mais surtout parce qu’il intègre dans ses morceaux le thème des femmes aux champs social et politique, le rap de Médine est féministe. Si vous en doutiez encore, ces deux chansons prouv[ent] par A+B, que les plus grands féministes sont des keumés.

Prostitution et trafic de femmes : le rap, une voix des sans voix.

Le troisième morceau s’intitule Nid De Guêpes, d’Akhenaton. C’est un morceau unique, parce qu’il soulève une question banalisée par la société : la prostitution. Faut-il le rappeler ? Nous vivons dans une société où il est totalement légal de consommer de la femme. Un fait de société dont peu de gens s’indignent. Et c’est ce à quoi s’attelle le membre d’IAM au travers d’une histoire vraie. C’est le parcours de Claudia Iliescu, prostituée originaire de Roumanie, morte assassinée à Paris.
En se mettant dans la peau du frère de cette prostituée, Akhenaton rend son humanité à cette femme : il met en lumière sa vie avant d’être prostituée. On voit la fille, la sœur, la femme, avant de voir la pute. La démarche d’Akhenaton est de rendre à travers ce morceau leur humanité à celles qu’on considère comme des objets. Rappeler qu’elles sont des femmes, qu’elles ont des familles, qu’elles ont eu des rêves avant de se retrouver sur un trottoir ou dans un bordel sordide. Il rappelle aussi, à travers le cas de cette jeune femme assassinée, que la prostitution est une activité à hauts risques, qui met les femmes en position de vulnérabilité et de domination en toutes circonstances. Le sujet est peu banal.

Le titre même de la chanson sied parfaitement à la situation décrite par Akhenaton : un nid de guêpes, c’est un piège, quelque chose dans lequel on se retrouve embourbé sans le vouloir. C’est la situation de ces femmes se retrouvant prostituées : en tentant l’aventure d’une vie meilleure, elles se retrouvent embourbées dans une situation qu’elles jugent sûrement provisoire. Leur soif de vivre les mène dans un piège qui les brise et les retient prisonnières par la nécessité économique. Chill utilise cette expression pour insister sur le fait qu’aucune femme ne choisit sciemment et volontairement d’être prostituée. Su’elle soit forcée ou non, la prostitution est toujours un nid de guêpes, un bourbier inextricable.

Le refrain en appelle à la conscience de chacun : Nid de guêpes, sur les trottoirs modernes à l’Ouest, dans les rues de Milan, en vitrine à Amsterdam. Dans un bordel sordide au Kosovo, dans les bras d’un soldat de la NATO. Dans les montagnes d’Albanie ou de Calabre, là où la loi de l’état en place n’est pas valable. Il nous pousse à nous interroger sur le parcours des femmes se retrouvant dans cette situation, que chacun d’entre nous a presque inconsciemment intégrées au paysage de nos villes d’Europe.
Il fait aussi référence aux trafics de femmes dans les situations de guerre. Les armées sur place s’arrogent toujours le droit d’avoir des prostituées à disposition, y compris lorsque ces forces armées sont membres de coalitions internationales telles que l’OTAN.

L‘Ouest et ses vitrines cossues, ces gens pervers et ces clients qui croient tout se permettre / De la Terre maîtres, qu’ils aillent en Enfer se faire mettre / Ma sœur n’a pas eu sa chance, c’était une môme/ enviant parfois le sort de nos frères qui font l’aumône / […] Yeux tristes dans l’étreinte de gens sans amour, de gens sans avenir, de gens sans atours / Gens qui la serrent mais qui à ses cris demeurent sourds. En bref, le rappeur marseillais livre ici un récit poignant qui nous pousse à percevoir l’autre dimension de la prostitution : celui d’un frère dont l’industrie du sexe a tué la sœur. C’est un réquisitoire efficace mais loin d’être moraliste. Akhenaton nous raconte simplement le parcours d’une femme dont la vie, qu’elle voulait meilleure, a été brisée. Décédée d’un excès de rêves, comme il conclut le morceau. En poussant chacun à ne pas banaliser ce qu’on appelle – comme pour relativiser – le plus vieux métier du monde.

Odes à la mère.

Dans un registre un peu moins sordide, nous nous sommes penchés sur deux classiques du rap français. Mama Lova d’Oxmo Puccino et Une Femme Seule d’IAM : deux odes à la figure maternelle.

Mama Lova est une déclaration d’amour à toutes les mères de Ouagadougou au fin fond du Pérou, dans un registre joyeux et qui use habilement des mots. Dis-moi combien de femmes es-tu sûr d’aimer toute ta vie, où sur la tête de qui les frères te jurent tous qu’ils ont raison ? Souvent beaucoup d’mômes à élever, seule, fidèle au poste, pour ses gosses peut même faire l’aumône .

Sans prétention, et là encore, sans misérabilisme, cette chanson tient simplement à rappeler l’importance d’une mère dans une vie. Elle reste un repère irremplaçable et un soutien indéfectible en toute situation, comme le dit Oxmo : Même le dernier des meurtriers a sa mère pour pleurer et crier son affection sans questions […] Ce soir tu ranges ton gun, laisse ton shit, range les dangers, les risques, car avant d’être un scarla t’es son fils. Un morceau simple, mais pas simpliste, qui fait prendre conscience de l’essentialité d’une mère pour chacun en jouant habilement avec les mots : Grandir sans père c’est dur/ même si la mère persévère ça suffit pas à trouver ses repères c’est sûr.

Le morceau Une femme seule présent sur Ombres Et Lumières d’IAM est une narration nous contant la vie d’une femme comme il en existe des millions d’autres. Elle est issue d’un quartier populaire, mariée à 17 ans, mère très tôt et délaissée par un mari absent. Elle finit par divorcer et est contrainte d’assumer ses enfants seule. Le morceau s’attaque à une situation-type qui traduit une des manifestations les plus flagrantes de l’inégalité hommes-femmes dans la société : la monoparentalité. Le morceau ne dévoile l’identité de la protagoniste qu’à la fin : si je vous parle de cette manière sincère, ouverte / c’est que cette femme seule était ma mère.

Si bien que pendant toute la chanson, chacun peut assimiler les paroles à la vie d’une proche ou d’une connaissance, et c’est là la force de la chanson. En choisissant de personnaliser la figure de cette mère célibataire à la fin du morceau, Akhenaton en fait une icône représentant toutes les mères célibataires du monde. Car au-delà de la dimension personnelle du récit, il nous décrit ici un fait de société : celui de millions de mères assumant seules la responsabilité d’enfants pourtant conçus à deux. Il soulève l’impossibilité faite par cette situation de s’accomplir personnellement, la charge d’une famille étant trop lourde à porter pour une seule personne pour que celle-ci puisse, par exemple, s’épanouir professionnellement. Il déplore que la vie de la femme dont il est question ici n’[ait] vraiment commencé qu’à 35 ans. Ce morceau s’attaque donc à un travers de notre société dont le combat constitue une des luttes pour l’égalité hommes-femmes.

La misogynie, une question de société.

On l’aura donc compris : bien des morceaux de rap s’attellent à dénoncer les inégalités hommes/femmes. Que ce soit en s’attaquant à la monoparentalité, à la prostitution ou en livrant une analyse sociale du machisme ordinaire. Nous ne nierons pas qu’il existe des chansons dégradantes envers la femme. La misogynie est une réalité sociale qui trouve un écho, entre autres, dans le rap. Mais est-il juste de s’attaquer uniquement au rap quand le malaise émane d’une société toute entière ?

Quand Jack Lang déclarait à propos du viol présumé dont était accusé Dominique Strauss-Kahn, qu’il n’y [avait] pas mort d’homme ? Quand Alain Finkielkraut, concernant l’accusation de viol sur mineure dont faisait l’objet Roman Polanski, avait jugé bon de rappeler que la victime n’était pas vierge ? Où sont les indignations et les levées de boucliers face à de tels propos émanant de représentants ou soi-disant intellectuels ?

Monsieur Valls, le ministre de l’Intérieur, a récemment jugé de bon de pointer une fois de plus le rap du doigt. Il disait vouloir s’attaquer aux paroles de rap qui donnent une image dégradée de la place de la femme au sein de notre société. Nous aimerions dire à Monsieur Valls : si la misogynie continue d’être acceptée, banalisée par la société et pratiquée dans les plus hautes sphères, il ne faut pas s’étonner qu’elle se répercute dans le rap. En d’autres termes, Monsieur Valls, c’est à la misogynie présente dans toute la société qu’il faut s’en prendre. A commencer par celle pratiquée par certains de nos représentants, et non au rap qui n’est ni plus ni moins qu’un miroir de la société dans son ensemble. Pour le meilleur et pour le pire.

Pauline Motyl et Stéphane Fortems.

10 commentaires

  1. Article bien pensant qui veut faire passer le rap pour féministe. Une bonne intention en somme pour ce week end de la femme, mais n’oublions pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions ».

    Affirmer que les plus grands féministes sont des keums, c’est bien la plus machiste des paroles possibles. Les hommes ne peuvent comprendre la situation féminine, et non content d’exercer une domination quotidienne, vont jusqu’à se réapproprier la parole féminine pour la faire leur et continuer tranquillement de profiter des privilèges de leur sexe social.

    Quant aux putes, le discours hygiéniste ambiant sur la prostitution, et la condamnation de ce plus vieux métier du monde fait bien rire. Une pute vend son corps, au même titre qu’un ou une ouvrière à l’usine, au même titre qu’un footballeur comme n’importe quel travailleur. Le travail est aliénant, le travail c’est de l’esclavage, la prostitution pareil, pas de distinction à faire

    Tellement de formulations de ce type, de contradictions dans cet article

  2. Très bonne analyse dont la conclusion devrait percuter l’esprit de plus de nos chers concitoyens… Etant diplômé en audit interne, on parle dans mon jargon de « tone at the top » (tonalité donnée d’en haut), en d’autres termes l’exemple que donnent les dirigeants qui se répercute peu ou prou sur l’ensemble des comportements dans l’organisation… CQFD.

    Comment ne pas également penser à l’hommage aux mères dans la track « Mon ange gardienne » d’un rappeur certes moins connu mais tout autant talentueux, j’ai nommé Fayçal :

    http://www.youtube.com/watch?v=TLN8vzqPnY8

    Enjoy.

  3. bravo stèphane bien dit et c est vraiment des choses vrai j espère que tout le monde vas voire ceci car c est vraiment ècrit avec tout ces parole j èspere que cela vas faire reagir rapidement que on voie plus tout ces chose monstrueuse et que tout le monde doit comprendre si son pas conc superb bien fait felicitation

  4. Exelent article! bravo!

    Le rap est un media qui veicule les idees de son epoque.
    On y trouves de tout du racisme de bas etage jusque a des textes philosophiques rafiner.
    Les politiciens et les medias de grande ecoute s’empressent de stigmatiser ce style musicale pour la simple raison que ca ne fait pas parti de leur culture(sociale ou generationnel).
    Alors il est evident que si vous melez la peur de l’inconnue (que nos cher media et politicien adore atiser) a des sujets qui fache (la place de la femme dans notre societe « civilise ») et la on un bon vieux « scandale ».

    La femme sera malheuresement pour encore longtemps diminuer par le male.
    Meme si plus en plus d’hommes denonce la mysoginie nous avons plusieurs millier d’annee de maltraitance de la Femme a faire dispraitre de notre culture.
    Sans parler des religions qui n’aide en rien a ce niveau la.
    Rappelons juste qui si un dieu existe il a fait le don de la creation de la vie a la Femme et si nous suivons cette logique la Femme est un etre divin…
    Il faut aussi savoir que bien souvent la mysoginie est un moyen pour l’homme de mettre en avant ca virilitee et alle demander au pequin moyen de se calmer sur le concours de saucisse…

    En gros l’Homme c’est comme un flic a la base cree pour proteger, finit par opresser.

    « une armee ne peut ce deplacer que au rythme de sa piece la plus lente »

  5. Mais est-il juste de s’attaquer uniquement au rap quand le malaise émane d’une société toute entière ? Poutre, oeil, voisin, tout ça…

    De qui est l’illustration en haut d’article ?

    . Il disait vouloir s’attaquer aux paroles de rap qui donnent une image dégradée de la place de la femme au sein de notre société )))) Je pense que ce monsieur a inversé l’ordre des choses : c’est la société (le milieu dans lequel ils ont grandi leur éducation, nos valeurs,…) qui influence les rappeurs ; je doute que les rappeurs aient une influence suffisamment forte pour, en 2013, engendrer des attitudes et des formes de pensée à grande échelle.

    Votre article est bien écrit malgré quelques coquilles.

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