En Bref

Deen Burbigo, entre Luc Besson et Booba

Difficile de sampler un classique comme Temps Mort tant l’oeuvre originale est immense, mais le défi n’a pas effrayé Dtweezer, qui livre une version arrangée de la prod du classique de Booba, sur laquelle Deen Burbigo se fait un plaisir de démontrer son talent. Plus dans le cinéma (« on m’appelle Luc Bresson, nouveau genre d’cinéaste ») que dans la littérature (« J’lis pas Marivaux, il m’arrive à la cheville »), le Bigo n’en livre pas moins un texte d’une grande qualité, avec une aisance presque indécente, une pointe d’arrogance bien méritée et un flow destructeur. 2015 n’aurait pu mieux finir. Là, gamin !

« Zéro intermédiaire, seuls mes frérots gèrent mes dièses / Le textile et la réal’, j’mêle le mercantile et l’agréable / Comme Lunatic à l’époque, zin, j’suis paré pour tout / J’délivre la BO de nos vies préparées par et pour nous »

À proposHugo Rivière

Entêté monocellulaire impulsif, sentimental, très humain et complètement dingue

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