Dans L’iPod de …
Léo
Le projet date légèrement (il est sorti le 15 Mars 2015), mais nous n’en avons toujours pas parlé dans nos colonnes, alors que je m’y bute depuis sa sortie. C’est à propos du maxi Marée Basse de OZ (Ormaz et Zeurti, du groups Panama Bende) que je dédie ces quelques lignes. Un condensé old school de 4 titres (plus deux bonus) où les deux jeunes parisiens s’adonnent à un véritable bras de fer lyrical.
D’un côté, nous avons un Ormaz qui mâche ses mots, donnant une texture nonchalante, frisant le dédain, à tous ses textes. L’influence Temps Mort est indéniable, à la limite de la copie, tant ses schémas de rime et sa façon de caler ses phrases nous rappellent l’ourson maudit du rap français… Mais c’est tellement bon ! Ormaz a un groove inimitable, il est vestimentairement au dessus, il assume son « old schoolisme » invétéré, et ça fait du bien. Le meilleur exemple de cette influence ne se trouve pas dans Marée Basse mais dans le son Professionnel sur une prod terrible de KLM.
De l’autre côté, nous avons un Zeurti que l’on sent moins nonchalant que son ami, mais tout aussi appliqué et investi, tout aussi street, arborant un flow calme et posé. Des placements tout aussi old school que l’autre, une attitude qui pue l’bitume et même des essais de chant sur Paquebot, par exemple. Loin de perdre le peu de street crédibilité qu’a le jeune boug, ces escapades en terres chantées lui vont très bien et laissent présager du très bon pour le futur de ces kickeurs. Un old schoolisme tout à fait assumé, très bien résumé dans cette phrase de Zeurti:
« On pète le truc à la Mobb Deep
C’est le mort, le Glock est raide
Dans tous les cas la scène sera morbide !«
Autre gros point positif du skeud: les nombreuses références parsemées tout au long des 6 titres à travers les nombreux skratchs assurés par… le mec qui les fait. On retrouve donc du Zekwe Ram’s, du Hifi, du Joe Lucazz, du Nek, du Alpha, du East, du Fabe: des vrais interludes aussi rafraîchissants que du tzatsiki posé sur la plage dans une taverne à Mykonos.
Agrémentez tous ces sons de quelques featurings bien sentis, dont l’enfant prodige Lesram, plus chaud que le soleil grec en été, et vous obtenez une grosse tape de bâtard qui flingue des bouches. Comme dirait Booba: validée [insérer vocoder dégueulasse].
Tanguy :
On vous parlait déjà de Nusky et Vaati à l’occasion de la sortie de leur premier projet commun, un 3 titres envoûtant nommé Lecce. Fin Juin, ces derniers reviennent avec une mixtape, Swuh. Même recette pour les deux parisiens, livrant une œuvre à l’esthétisme léché, de la pochette à la musique en elle-même, jusqu’au clip Fantôme.
Pionniers d’un univers distingué, les deux artistes délaissent le format rap classique, redondant, et optent pour la création absolue. Nusky, émérite et plus épanoui que jamais, utilise sa voix comme une continuité de l’instrumental, sorte d’extension de la mélodie. Cette aisance vocale lui permet de s’adapter à une multitude de productions, orchestrées par Vaati. Très éclectique, cette nébuleuse symphonique offre tantôt des morceaux composés d’un piano lancinant avec des drums agressifs, tantôt des morceaux où Nusky entonne quelques mélodies donnant le La à une guitare électrique.
Nusky, toujours dans une conquête idyllique, sable bienveillamment le champagne avec cette fille (peut-être est-ce la même ou une nouvelle à chaque morceau) tout en portant l’auréole de ses idées malsaines. Torturé entre son désir de solitude amoureuse et l’envie acharnée de découverte, ce dernier raconte son désarroi par le biais de ses béguins. En découle alors une mélancolie croissante, alimentée également par une cupidité craignant de ne pas être assouvie. L’artiste narre cela avec une indolence involontaire, signe d’un jeune désabusé errant sur les instru de Vaati.
Vous retrouverez, gratuitement, leur premier projet Lecce ainsi que cette mixtape Swuh, sur leur Bandcamp commun.
Roch :
Sea, sex and sun: vous ne trouverez aucun de ces ingrédients dans les textes de PNL. Pourtant avec Que la famille et les premiers extraits de son prochain album, le duo du 91 a sorti les morceaux de rap les plus estivaux depuis bien longtemps. De la bicrave sous autotune, des prods léchées comme une glace sous le cagnard et des gimmicks tenaces (Ounga, Ounga!), les Peace N Lové sont tranquillement calés – pieds sur la table – dans le cerveau de ceux qui ont goûté leur dope. La drogue est bien le thème centrale de l’univers de ces mecs plus Tony que Sosa. Qu’elles soient vendues, transportées ou consommées, les substances permettent de voyager, embarquant l’auditeur dans cette plongée douce et amère dans la grande couronne parisienne. On en redemande comme Hervé dit Vé-Her, leur client favori. En un album sorti dans la plus grande confidentialité et quelques clips qui commencent à affoler les compteurs, le duo a convaincu la presse spé, qui en est assez dingue, et s’apprête à s’attaquer au plus grand nombre. En effet, après avoir sorti l’un des meilleurs projets du début d’année, ils ont la tête dans celui le plus attendu de la rentrée. Solide comme les bravas d’Ademo avant le parlu
Jeanne :
Un été au calme. Du chill, quelques rayons de Soleil qui surfent sur l’épiderme, et un formidable EP pour accompagner le tout. Eau Calme, projet sorti l’an dernier par les trop méconnus TripleGo, se savoure avec toujours autant d’intensité : les deux gars de Montreuil s’appliquent à envoyer leurs auditeurs Ailleurs, dans un nouvel espace-temps. Entre la drogue douce et les jolies femmes qui ondulent de leur corps, difficile de résister à cette musique envoûtante et sublime. Le joli grain de voix de Sanguee et ses paroles souvent crues s’accordent avec délicatesse aux instrus mélodieuses et uniques en leur genre. Cet univers musical innovant se prolonge dans leurs clips très visuels, chacun teinté d’une couleur particulière.
Vous pouvez télécharger gratuitement Eau Calme sur la plateforme Bandcamp, ainsi que leur album Putana, sorti plus récemment et toujours dans la même direction artistique.
Clément :
Au début, je voulais parler de Dosseh et de son projet intermédiaire Summer Crack 3, qui est censé préparer l’arrivée de son premier album (après déjà 10 ans de carrière !). Sauf qu’entre temps, Josman a lâché son Flypack, un mini projet de de 3 morceaux composés durant ses vacances au Portugal passées en compagnie du beatmaker Eazy Dew. J’avais découvert Josman sur son (très bon) featuring en compagnie d’Ol Kainry, Jos l’ayant invité pour son EP Échecs Positifs. Après ce son, j’étais resté avec l’image d’un Josman très bon kickeur, mais manquant un peu de singularité pour vraiment donner envie de découvrir le reste de ce qu’il faisait. Et puis est arrivé Flypack.
Concernant les thèmes abordés, c’est toujours un peu la même chose : au cours des trois morceaux, Josman décline trois façon de raconter son combat contre le manque d’oseille, et sa volonté de kiffer la vie malgré tout (thèmes assez récurrents chez pas mal de rappeurs de sa génération d’ailleurs). Mais ce qui pourrait s’avérer lassant ne l’est finalement pas, car il renouvelle assez sa formule pour ne pas devenir relou (« j’raconte toujours les mêmes choses mais j’ai des nouvelles rimes » rappait à ce propos Lomepal dans Legolas). À l’image de pas mal de rappeurs de sa génération encore une fois, sur ce Flypack, Josman s’émancipe de la culture de la rime parfaite pour écrire des textes plus mélodiques, plus musicaux, plus en adéquation avec les instrus sur lesquelles il pose. Pas un véritable EP mais juste un assemblage de trois sons censé contenter ses fans en mal de nouveautés, Flypack et son ambiance chill est parfait pour cette fin d’été. En attendant un nouvel EP prévu pour la fin d’année…
Félicien :
« Quand j’faisais 19h-6h du mat à porte de la Chapelle
J’trouvais qu’les sacs » La Poste » étaient tous plus lourds que la vie est belle »
Comme un bernard l’hermite qui voyage en cherchant la plus belle des carapaces, je me suis moi aussi laissé dorloter sur les plages du rap français tout l’été. Après m’être notamment plongé dans le dernier projet de Paco (chroniqué ici) ou avoir baigné dans l’attente de l’Homme Alité de l’ami Bukoswki (dont un sidekick peut être trouvé là), j’ai trouvé la plus confortable des coquilles.
La marée était très basse et le sable fin ; je suis littéralement resté accroché à la piste 16 de l’album Détournement de son de Fabe sorti en 1999 : le morceau « Correspondance » partagé avec Al.
Comme lorsque l’on trouve le coin parfait à la pêche aux coques et qu’on ne s’arrête plus de ramasser les coquillages à s’en faire déborder les poches, ce que j’ai fait à la touche repeat de mon cellulaire ressemble un peu à cette obsession malsaine.
Les raisons du matraquage ? Un sample envoûtant, une telle justesse et humilité au sein de plumes épistolaires qui puisent leurs ressources dans un contexte de « taff », de « vrai calvaire » en pleine période estivale.
« Ne brusquons pas les choses, ça veut dire quoi ça ?
Est-ce que les choses se gênent pour me brusquer moi ? »
Il ressort de cette track un optimisme assez poignant et le focus mis sur le hip-hop, la passion du rap et les réalités sociales n’a pas pris une ride depuis l’époque où Laurent Blanc faisait des bisous sur le crâne reluisant de Fabien Barthez.
Au fait, j’étais en vacances en Normandie, n’écoutez pas ce qu’on dit, il y fait très beau.
July :
Comme chaque année, pour moi été rime avec over-bookée. Pas une minute pour découvrir les sorties juillet-aoûtistes , pas une seconde pour mettre à jour mes playlists, je cours de concert en festival, d’imprimeurs en deadlines… Et ouais, quand les cigales chillent, les fourmis rament. C’est donc, honnêtement, parce qu’il était là depuis mars (merci IWelcom pour le cadeau), et aussi un peu parce que mon enfant#2 ne voulait écouter que ça en bagnole, que j’ai redécouvert, et fini par n’écouter (presque) plus que » Yoshi meets S.O.A.P. » , le dernier EP de Yoshi Di Original, entièrement produit et mijoté par Son Of A Pitch (Chinese Man, remember ?). Il est aussi attachant que surprenant…
Attachant parce que le rappeur-dinosaure, qu’on aime ou pas, n’a rien perdu de sa dextérité, et de son flow, et sûrement pas de ses diverses et variées sources d’inspirations, que les textes crachent sur le système ou racontent ses doutes et sa vie quotidienne, c’est juste très bien écrit et bourré de références. Et même si je connaissais plus le Yoshi des Rap Contenders (clique ici, mon ami !) , j’avoue que l’entendre chanter, ça fait du bien aussi.
Surprenant parce que ce 9 titres est aussi l’enfant de ze beatmaker, l’un des plus polyvalents et curieux de son état, j’ai nommé S.O.A.P. . Évidemment le gars est super doué et complètement fou, du coup c’est super varié, un vrai melt’hip-hop ! Des sons à l’ancienne à la pure électro, S.O.A.P. a assuré tous les chouettes claviers, et s’est fait plaisir avec quelques invités, genre DJ Fader Beaz aux scratchs, ou juste le champion du monde de beatbox Faya Braz en intro (déjantée) et outro du skeud. Surprise, que dis-je, crise cardiaque au milieu de l’EP : Angostura dès les 2 premières notes de clavier n’est que pure trap ! Un peu perdue, j’avooue même si j’ai mis plus de temps que certains potes / enfants/ collègues, je m’y suis très bien faite, parce que tonton Yosh réussit l’exercice de main de maître. Clap CLap to the Master Of Ceremony !
Bref, j’ai passé, malgré le taff, la chaleur et les embouteillages, un été sous Caresse Auditive, entre le dinosaure et le savon, merci Audiolingus. A découvrir en ligne, sinon pour soutenir les artistes et te faire plaisir, l‘album est toujours disponible chez tous les bons disquaires et ici en CD ou en VINYL .
Stéphane:
Boulangerie Française a été le plat le plus appétissant de l’été et comme le pan de notre culture dont il reprend le nom, il devrait déjà être trésor national ! Le casting était quasiment parfait entre des têtes d’affiche comme Alkpote et Vald et des petits nouveaux comme Bifty. La tape de Dj Weedim a glissé toute seule sur cet été ensoleillé, laissant derrière elles des gimmicks hypnotisant comme le « des putes et des putes » de Vald ou « Bifty, c’est le maître ! » qui est impossible à chasser de sa tête. Loin du rap conscient mais proche d’un son qu’on aime audacieux et créatif, Weedim a su réunir des noms pour créer un ensemble mine de rien très cohérent. Bref, on a aimé, adoré et on ne peut que compter sur vous pour l’écouter aussi !
Laurent:
Pas de sortie en version « physique », mais voilà un beau projet que ces « Sugatape » proposées depuis fin avril par le « sucre » de Milk Coffee, Edgar Sekloka. Sur un concept original – une série de 27 clips vidéos servis gratuitement chaque lundi à 18h – « Sugar » a choisit de s’exposer en solo pour cette année 2015… enfin presque…. Si le premier EP intitulé L’Electro avant l’acoustique, a vu l’artiste, à travers 9 morceaux, manier sa Chair à crayon sur des productions personnelles et non-mixées en studio, celui-ci s’est de nouveau rapidement mélangé à d’autres « voix », pour offrir une gourmandise musicale qui ne manque pas d’ingrédients ! Depuis le mois de juillet, la Sugatape deuxième du nom donne la parole à la gente féminine, de Kelly Carpaye à Marie M en passant par Mélissa Laveaux, sur un projet où l’originalité est au rendez-vous, autant par les thèmes abordés que par les clips qui les accompagnent. Entre retour aux fondamentaux de la street-Tape et regards vers l’avenir d’un artiste élargissant continuellement ses horizons musicaux, ce projet offre une diversité musicale méritant à elle seule qu’on en renforce l’écho…
Prochaine étape : les Sugatape03, troisième et dernier volet baptisé Les MC’s avant un peu de sucre… à partir de la mi septembre ! Prélude à la préparation d’un futur album ? Affaire à suivre…
Hugo :
Délicieux cocktail d’ambiances, Fines Bouches vol. 1 est une mixtape produite par Guts et masterisée par Blanka. Bien qu’il soit sorti en octobre dernier, c’est bien ce projet qui n’a pas quitté mes écouteurs de l’été. Quatre tracks entraînants, envoûtants, sur lesquels on chill au rythme des phases de Milk, Coffee & Sugar, Billie Brelok, Swift Guad et Cheeko mais également Hippocampe Fou, histoire de s’assurer que le panel de style soit suffisamment hétéroclite – et pourtant l’ensemble est fort cohérent : chaque MC présent sur la tracklist apporte quelque chose, et qu’on voyage en orbite sur une étoile dans Allô la Terre, au coeur du far west dans Macadam Cowboy, ou qu’on suive le trip infantile de l’Hippocampe dans Kermesse, persiste une constance : on chill. Et la touche sympa de la mixtape, c’est que chaque track est suivi de sa version instrumentale, pour deux fois plus de kiff et s’assurer qu’on ne rate pas une miette des superbes prods de Guts. A consommer sans modération, avec une mention spéciale pour le track J’me marre, signée Billie Brelok : une énorme claque dans tes tympans.
Maxime :
En vérité, c’est encore l’album du Gouffre qui a le plus tourné dans mes oreilles cet été, mais dans un souci de diversité je préfère vous parler de leur poto Genevois, j’ai nommé le jeune Geule Blansh. En pleine préparation de son album prévu pour cette année, le poulain de Sentin’l nous a offert en juillet un maxi 5 titres, Préface, disponible en téléchargement gratuit. De quoi nous faire saliver avant le plat de résistance. Gueule Blansh, c’est un retour au rap basique.
Rien de révolutionnaire musicalement, et franchement en 2015 ça fait presque du bien. Des instrus boom bap, des thèmes simples, des textes sincères, des métaphores et autres jeux de mots servis en pagaille sur leur lit de multi-syllabiques, voilà à quoi vous aurez droit sur ce projet. Mais c’est aussi la voix du Suisse qui lui donne un charme si particulier. On a l’impression qu’il a quelque chose de coincé contre la glotte, qu’il lutte pour articuler chaque syllabe, à tel point que son rap sonne comme un véritable effort d’extériorisation. Comme si la coupe était pleine, mais fermée hermétiquement et qu’il devait se faire violence pour que le bouchon pète : « Chaque punchline est une larme qui a refusé de couler ». Son rap à l’étouffé fait son trou petit à petit, de connexion en connexion, et ce projet annonce les prémices d’une belle année pour le membre des 13 Sarkastick. Mention spéciale pour le titre L’enjeu nous stresse, en featuring avec Demi-Portion.
« Très peu de bonnes nouvelles s’arrosent voilà pourquoi dans mon jardin secret un tas d’fleurs fanent » L’enjeu nous stresse
Lass :
Comme Maxime, j’ai eu du mal à sortir du Gouffre ces derniers temps. Néanmoins, je voulais revenir sur le dernier album de Youssoupha, qui souffre de malédictions autour de ses titres. NGRTD, pour Négritude, deuxième opus d’un triptyque débuté avec Noir D****, marque par sa cohérence. La continuité avec Noir Désir est bien orchestrée, dès le premier son, Où est l’Amour, excellent écho à L’Amour. Ce disque souligne aussi la consécration de la collaboration avec Céhashi, qui signe neuf prods sur un projet qu’il a chapeauté. Youssoupha sert sa recette habituelle: punchlines bien senties et touches d’africanités assumées pour ce lyriciste confirmé.
Si quelques sons plus légers se glissent dans la tracklist, le projet n’en reste pas moins abouti. Relevons de belles inspirations sur le choix des featurings, Memento avec Les Casseurs Flowteurs et Nemir invité sur Le Score pour deux morceaux qui sortent du lot. Avec cet album, Youssoupha continue d’étoffer sa palette de couleurs. Le rappeur montre en fait qu’il peut s’amuser et dominer tous les terrains, une qualité relativement rare dans le milieu. « J’peux faire un gros single tout en cassant des gueules sur Paname Boss ». Cette phase sur Boma Yé, morceau annonçant l’album, résume bien la mentalité du Prince parolier affichée dans NGRTD. Refusant d’être coincé dans une catégorie, Youssoupha est toujours désireux de squatter le sommet du rap hexagonal comme il nous le confiait récemment.
Enfin, Youss se pose en ambassadeur du rap français, un mouvement qu’il a dans la peau. C’est l’occasion de revenir sur le titre Chanson Française produit par Nodey, où le lyriciste bantou rend hommage aux anciens et introduit la relève. Un morceau qui restera, à titre personnel, comme LA claque de ces derniers mois.