Comme Grünt, sur LREF, nous cherchons à porter la voix des rappeurs et des rappeuses, qui depuis de nombreuses années alertent sur la brutalité extrême des forces de police du pays, notamment vis-à-vis des personnes racisées et des habitants des quartiers populaires. Depuis longtemps, les rappeurs sont attaqués et parfois condamnés pour mettre des mots sur la violence de la police : NTM, Ministère Amer, La Rumeur, Sniper, Jo le Phéno… Désormais, on ne condamne plus seulement les mots qui révèlent la violence ; le gouvernement cherche à interdire les images
Si cela fait des années (des décennies même) que les violences policières font des victimes (en banlieues), la succession de bavures filmées et avérées ces dernières années ou mois ne peut que faire réagir. Augmentation d’une violence injuste et dérive inquiétante d’un pouvoir aux accents toujours plus autoritaires : il est désormais impossible de fermer les yeux sur une situation qui n’est plus seulement un petit « phénomène » isolé.
Non à la Loi Sécurité Globale
Le nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre, voté ce mercredi à l’Assemblée, va donner un cadre légal à certaines de ces pratiques sordides. Sur LREF, nous cherchons à porter la voix des rappeurs et des rappeuses, qui depuis de nombreuses années alertent sur la brutalité extrême des forces de police du pays, notamment vis-à-vis des personnes racisées et des habitants des quartiers populaires. De ce fait, il nous paraît nécessaire de nous associer à l’appel de nos confrères et consœurs de Grünt :
« Exprimer sa pensée c’est s’faire allumer par les robocops / lève le poing, fais le V, lève ton fuck »
Keny Arkana, Médine, Lino