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[Dossier] Féminités et masculinités dans le rap français en 2017

2017 a été une année marquée, à l’échelle du rap mondial, par l’explosion de Cardi B, star incontestée du Billboard Hot 100 grâce à son single Bodak Yellow. De même, le rap anglais – en plein développement à l’international – a trouvé en la figure de Stefflon Don une ambassadrice idéale. En France, le tableau – à première vue – est moins féminin. Le rap reste fortement associé à la figure de la masculinité, voire de la virilité, développée dans les albums qui ont cartonné cette année, de Damso à Niska. Pourtant, quand on y regarde de plus près, le féminin semble progressivement s’immiscer dans le rap français, loin des clichés simplificateurs que les médias ou les politiques entretiennent dessus. Dans cet article, on ne va pas vous parler des femmes dans le rap français en 2017 : cela serait essentialisant, réducteur, et figerait les identités. Mais en dix points, on va vous parler de comment les représentations du féminin et du masculin ont évolué cette année dans les différentes sphères du rap français (clips, paroles, médias, conférences,…).

1. Hyacinthe et Lomepal : s’affranchir des normes de genre par le visuel.

Cette année, deux rappeurs français ont défié les normes de genres, par l’esthétique qu’ils ont développé. Tout d’abord, Hyacinthe, auteur de l’album Sarah (chronique à lire ici), a développé dans ses clips une esthétique troublant les codes dominants de représentation du masculin et du féminin. Ainsi, dans la vidéo de Sur ma vie, le rappeur collabore avec la réalisatrice Anna Cazenave Cambet, obtentrice de la Queer Palm du court-métrage au festival de Cannes en 2016, grâce à Gabber Love, une histoire d’amour lesbienne sur fond de musique gabber. Dans le clip de Hyacinthe, cette même esthétique gabber est développée, mais cette fois ce ne sont pas deux filles qui s’embrassent mais… Deux garçons. Le plan suivant filme Jok’air, comme pour montrer l’absence de contradiction entre le rap et l’homosexualité. Dans La nuit les étoiles, le binôme de L.O.A.S, toujours complice de l’ancien membre de la MZ n’hésite pas à porter larmes et paillettes sur son visage, et dans Le regard qui brille, c’est lui qui est à l’arrière de la moto conduite par la chanteuse Ammour, qui est aussi sa compagne.

 

De même, Lomepal n’hésite pas à porter des attributs associés au féminins sur la pochette de FLIP. Les boucles d’oreilles lui vont bien ; le maquillage dessine son regard ; son épaule se dénude discrètement. Hyacinthe et Lomepal s’amusent à jouer avec la traditionnelle virilité parfois – il faut bien le dire – un peu grotesque du rap, pour flouter les frontières entre masculin et féminin, voire commencer à s’en affranchir. On peut d’ailleurs noter que cette subversion visuelle a eu lieu dans des cercles plus mainstreams : ce ne sont pas les femmes qui dansent pour les hommes derrière leur Vitrine, mais bien Vald et Damso qui font le spectacle, pendant qu’elles se branlent devant eux.

 

2. Shay face à l’industrie du disque : succès et déconvenues d’une rappeuse française unique en son genre

2017 fut une année faite de haut et de bas pour Shay.  Retour en décembre 2016 : la rappeuse du 92i sort son album Jolie Garce porté par le single P.M.W :  Pussy, Money, Weed. Le ton est donné d’entrée : Shay s’inscrit dans les pas d’une Niki Minaj, mais plus en profondeur dans ceux d’une Lil Kim. Elle revendique d’une part une hyperféminité, notamment par une forme d’hypersexualisation revendiquée fièrement par son pussy, et de l’autre le pouvoir masculin du gangsta-rap, celui de l’argent et de la drogue. Son corps éroticisé est un outil pour affirmer son pouvoir, notamment face à l’hégémonie masculine, renversant ainsi les stéréotypes du gangsta-rap et s’appropriant le stéréotype de la bitch, n’hésitant pas à rapper sur XCII « Ils me traitent de chienne… Je ne suis pas très fidèle. » Août 2017 : Shay obtient le disque d’or. Le succès est enfin là : le rap français semble avoir trouvé sa nouvelle figure de proue féminine, des années après Diam’s.

 

 

Septembre 2017 : Booba annonce que la rappeuse belge ne fait plus partie du 92i. S’il n’affirme pas qu’il y ait un rapport avec l’affaire André Ayem (Shay à la suite d’une histoire très compliquée et assez inintéressante a été accusée d’avoir eu une relation tarifée avec le footballeur), il paraît difficile de ne pas faire le lien, tant l’affaire a été poussée par des médias n’ayant aucune honte à colporter des ragots et à inciter aux réactions sexistes. Ainsi, le site melty.fr a fait de nombreux articles à ce sujet, évoquant sa réputation ruinée, sans jamais affirmer clairement que la rappeuse pouvait faire ce qu’elle souhaitait de son corps, et que les internautes n’avaient pas leur mot à dire. Bref, Shay, qui luttait contre le slut-shaming et pour le droit des femmes à faire ce qu’elles veulent de leur corps, s’est retrouvée violemment confrontée à une forme de sexisme , à la fois dans les médias et dans l’industrie du disque, cette forme même du sexisme qu’elle dénonçait. Espérons que la leader du Jolie Garce Gang n’en ressortira que plus forte.

3. Damso et Orelsan : les deux stars de 2017, les médias, et le féminin

Si 2017 a eu deux vainqueurs en terme public et critique, il s’agit sans aucun doute d’Orelsan et de Damso, dans des styles très différents. Mais si les deux hommes ont un point commun, c’est vraisemblablement celui d’avoir été marginalisés par les médias suite à des affaires de sexisme : Orelsan, à cause du titre Sale PuteDamso à cause de son tube Macarena dans une moindre mesure. Ainsi, lorsqu’il fut invité dans Quotidien, l’émission de Yann Barthès, le rappeur belge s’est retrouvé dans la position non pas de l’invité mais de l’accusé, confronté à ses propres paroles dans une mise en scène grossière. Dommage, si l’équipe de l’émission s’était donnée la peine d’écouter le morceau en entier, ils auraient peut-être compris que Damso incarne ici un homme jaloux et de mauvaise foi, torturé face à ses contradictions, peut-être le même que celui qui sur France Inter rappait au sujet de sa copine « Forcément je me mens, je lui mens / Conclusion je nous mens en même temps / Donc finalement c’est mort. » Dommage aussi : si l’équipe de l’émission avait écouté l’album en entier, et non seulement le single, ils auraient même sans doute pu trouver des paroles bien plus sexistes et choquantes chez Damso.

 

 

Car chez Orelsan comme chez Damso, s’il y a bel et bien – comme partout – des manifestations du sexisme, la question du genre mérite d’y être analysée et étudiée avec finesse. Pour étudier les représentations du genre dans toute oeuvre d’art, le jugement esthétique doit sans doute en effet précéder le jugement moral à l’emporte-pièce. Chez Damso, la violence des propos est liée à son rapport complexe au sexe et à l’origine, exprimé de manière terrifiante dans le dernier titre d’Ipséité. Quant au rappeur caennais, sa violence vient (ou plutôt venait) du fait qu’il n’ait « jamais su plaire aux bonnes meufs » (Bonne Meuf), comme tous les loosers de vingt ans. Bref, en 2017, Damso et Orelsan tissent un rapport complexe et personnel au genre, fait de contradictions et d’évolutions au fil des albums, qui doit être analysé comme tel, et ne doit pas être d’emblée jugé, figé comme sexiste. Après tout, les médias ont-ils dit que les Arctic Monkeys étaient sexistes simplement parce que leur album s’intitulait Suck it and see ? Ah non, c’est vrai. Les Arctic Monkeys ne sont pas des rappeurs.

4. Madame Rap : enfin un média qui parle de manière pertinente de rap au féminin.

C’est sans doute face à l’incompétence des médias généralistes que s’est constitué le site Madame Rap, en août 2015. Désormais bien installé, le site semble avoir passé une étape en cette année 2017, en devenant de plus en plus visible dans le petit paysage des médias raps français (collaborant cette année par exemple avec SURL), et en organisant même un bon nombre d’événements et de tables-rondes autour de la question du rap et du genre. Alors que la question de la visibilité du féminin dans le rap passe aussi par son traitement médiatique généraliste, qui de fait exclue le féminin du rap en voulant dénoncer son sexisme de manière simplificatrice, l’initiative d’un site comme Madame Rap ne peut être que saluée. Événement marquant de cette année, la participation des deux fondatrices du site à une conférence du festival Paris Hip-Hop intitulée « Rap et genre : de la domination à la transgression » a permis d’aborder cette question du genre dans le rap loin des idées reçues, et devant un large public.

5. Rap et genre à l’université en 2017 : un champ de recherche dynamique

Cette conférence n’avait pas uniquement des journalistes comme intervenantes, mais également des universitaires : Alice Aterianus-Owanga, anthropologue du rap gabonais qui s’est intéressée à son rapport aux normes de genres et de sexualité, et Marie Sonnette, sociologue du rap français. La présence de ces deux universitaires atteste d’un véritable dynamisme dans le champ universitaire autour de l’enjeu du rap, et des rapports de pouvoir qui s’articulent autour de la question du genre dans celui-ci. Ainsi, Alice Aterianus-Owanga a publié un livre cette année qui recoupe cet enjeu, Marie Sonnette a fait une communication à l’ENS Lyon intitulée « De la position à la posture : Assignations et revendications genrées hors et dans le monde du rap en France », et le sociologue Louis Jesu a fait de nombreuses interventions au sujet des asymétries de genre dans les pratiques hip-hop en France. Enfin, la philosophe Benjamine Weill a livré en février une tribune remarquable (à lire ici) au sujet du rapport de Damso à la masculinité et à la féminité, loin des lectures simplificatrices que l’on a évoqué plus haut. Même la star de la recherche universitaire sur le rap en France, Karim Hammou a publié sur son blog en octobre un billet à ce sujet, avec en photographie d’illustration une image d’un clip de… Shay. Tout se recoupe.

6. Chilla, Vin’s, #MeToo, et #Balancetonporc : comment prendre position sans être chiant ?

Comme tous les espaces médiatico-culturels, le monde du rap a bien sûr été impacté par la série de controverses autour des mouvements #Balancetonporc et #MeToo. Deux morceaux particulièrement ont fait écho à ces polémiques. Le premier est le fait de la rappeuse Chilla, intitulé sobrement #Balancetonporc. Si Chilla n’est pas toujours la rappeuse à la plume la plus fine, et que son rejet du terme féminisme pour celui d’humanisme peut prêter à débat, le morceau apparaît néanmoins comme un de ses meilleurs, par le sentiment de rage qu’il dégage, et la technique assez impeccable de la rappeuse dessus. Le second morceau, celui du rappeur Vin’s, est sans doute l’un des premiers morceaux écrits par un homme dans le rap français qui cherche à être féministe, et qui y arrive sans être maladroit. En effet, si là encore tout n’est pas impeccable chez Vin’s, le rappeur ne cherche pas à prendre la parole des femmes ou à parler en leur nom : il parle aux autres hommes, à ses semblables, en leur exposant ce qu’il nomme – à juste titre – leur connerie.

 

 

7. Les quotas de filles dans le Cercle : bonne ou mauvaise idée ?

Sofiane, avec la création de « Rentre dans le Cercle » est désormais lui-même, en collaboration avec l’équipe de Daymolition, un des nombreux acteurs des médias rap français, à la tête de sa propre émission. Et il est donc confronté au même enjeu que la plupart des médias et des médias raps : comment parler des femmes et du féminin dans le rap ? Très vite, Sofiane, toujours plein de bonnes intentions, s’est mis à inviter une rappeuse par émission. La pratique interroge : elle a permis de voir bon nombre de talents peu mis en valeur en temps normal, mais elle tend à faire des femmes une minorité figée, qui – de plus – est donc vouée à rester minoritaire (une seule par rapport à une bande de rappeurs hommes). Ainsi, en rendant les femmes plus visibles, Sofiane fait une démarche positive, mais pose un certain nombre de problèmes : il isole le féminin, essentialise la femme, et en fait un phénomène nécessairement marginal dans le rap. En même temps, la démarche de Fianso n’est-elle pas une bonne première étape ? Le débat reste ouvert.

8. Les rappeuses « conscientes » en 2017, ou le refus de l’assignation au féminin.

Les rappeuses « conscientes » ont également répondu présentes cette année, à commencer par Kenny Arkana, auteure d’un excellent album (chroniqué ici), après s’être faite discrète quelques temps. De même Eli MC a sorti son (malheureusement) dernier projet (a priori), entièrement produit par Lionel Soulchildren, un projet aux productions old-schools particulièrement soignées. Enfin, dans une même tradition d’un rap à texte sur des productions boom-bap, la talentueuse rappeuse suisse KT Gorique  a livré le projet Ora cette année. En terme de représentations du féminin chez ces artistes, il est intéressant d’étudier leur forme de refus de faire apparaître une féminité, ou du moins de la revendiquer.

Cela vient sans doute de leur volonté de ne pas être vues comme des femmes qui rappent, mais comme des rappeuses comme les autres, techniques, talentueuses, porteuses de messages sociaux. Autrement dit : ce n’est pas parce qu’elles ont un vagin que ces personnes devraient forcément parler de féminisme ou de féminité. Les lire avec cette grille de lecture serait réducteur. On retombe toujours sur la même tension problématique qui traverse notre tour d’horizon de l’année 2017 : comment aborder la question du genre sans tomber dans le risque d’une essentialisation des femmes rappeuses ? Cela passe sans aucun doute par le fait d’éviter de parler de rappeuses, opposées à des rappeurs de manière binaire, mais d’avoir une pensée plus fluide, pensant davantage en terme de genre : les masculinités, les féminités, et tous les jeux de transgression et de détournement qui s’organisent autour de ces enjeux.

 

Mais Pumpkin dit tout ceci bien mieux que nous dans son excellent morceau Mauvais genre, toujours accompagnée des productions électroniques très soignées de son compagnon Vin’s da Cuero.  Dans cet extrait de son EP sorti en novembre, la rappeuse à la plume toujours aussi impressionnante appelle à « arrêter de classer les gens » avec « les clichés sur l’genre ». Pour elle, entretenir l’opposition « binaire » femme-homme, est vain. Revendiquant une pensée plus fluide,  « queer », l’artiste veut « péter les cloisons », et penser « tout un camaïeu entre le rose et le bleu ». Sans doute le meilleur texte de rap engagé sur la question du genre en cette année 2017.

9. Le nouveau rôle du RnB féminin français, ou comment les frontières de genres se floutent.

Difficile aussi de ne pas  évoquer rapidement le renouveau du RnB français – même si l’on ne développera pas beaucoup car vous lisez le Rap en France, et non pas Le RnB en France, renouveau porté par des artistes mystérieuses et branchées chantant en anglais, comme Sabrina Bellaoul, auteure d’un album remarqué, la jeune Ak47 Meow, ou encore Bonnie Banane qui chante elle en français. Ainsi, l’artiste Oklou est l’auteure d’un EP cette année, en collaboration avec Casey MQ. L’artiste mystérieuse s’amuse dans son esthétique à transgresser les normes de genres, en ne cherchant pas du tout à correspondre à une forme de sensualité féminine, mais au contraire en rendant son corps subversif. Elle a d’ailleurs collaboré avec Kevin El-Amrani qui a lui-même clippé pour… Hyacinthe et Jok’air. Encore une fois, tout se recoupe.

Si le RnB français est aujourd’hui en proie à un profond bouleversement, c’est sans doute car la structure classique du tube rap des années 2000 (refrain RnB chanté par une femme – couplet rappé par un homme) est aujourd’hui tombé en désuétude, notamment par le développement de l’autotune. De cela découle un renversement dans les rapports de genre : le féminin n’est plus assigné au chant, et le masculin au rap. Les deux se mêlent, se troublent, dans des collaborations novatrices entre interprètes rap et RnB comme celle entre Hyacinthe et les Pirouettes, ou celle entre Myth SyzerIchonBonnie Banane et Muddy Monk.

 

 

10. Les espoirs du rap féminin pour 2018

Si 2017 n’aura donc pas vu de figure forte d’un rap féminin ou même féministe émerger (Chilla n’a pas rencontré réellement de succès public malgré une certaine médiatisation), cette année aura néanmoins permis de voir bon nombre de talents se développer, qui exploseront peut-être avec un projet réussi l’année prochaine. Du côté des têtes d’affiche, Sianna, dont le premier album était loin d’être convaincant, a sorti de nombreux couplets et freestyles particulièrement incisifs cette année, qui laissent penser que l’originaire de Beauvais a peut-être enfin trouvé sa fibre artistique et son identité musicale. De même, l’incroyable Moon’a, celle qui « n’est pas femme de youvoi mais la youvoi des hommes » (Freestyle Moon’a), semble ne pas cesser de prendre du niveau, enchaînant les couplets de haute volée et les clips aboutis, pleine d’une féminité virile (elle se dit « mi-femme, mi-bonhomme ») , mais ne sortant toujours pas de projet. Espérons que l’année suivante soit la bonne.

 

 

Enfin, deux talents plus confidentiels ont commencé à trouver leur public cette année, et pourraient confirmer en 2018 : LaGo2Feu, qui propose un rap festif très clairement hybridé de musique électronique mêlant allègrement les sonorités afros à la mode du moment et un son très anglais, suivant les traces de Kekra (en nettement plus clubbing), et Lala &ce membre du crew ultra-codéiné du 667. Alors que la première semble extrêmement inspirée par Nicki Minaj et son esthétique lumineuse voire criarde, revendiquant une féminité de combat, la seconde est une artiste de l’ombre, des vapeurs de Soundcloud, troublant les genres avec un rap à l’androgynie déroutante (impossible de déterminer qu’il s’agit d’une femme à la simple écoute de ses morceaux).

 

 

Ces deux artistes radicalement opposées sont d’ailleurs bien la preuve que la catégorie de  « rappeuses femmes » ne fait pas sens : rien ne relie ces deux rappeuses d’un point de vue esthétique. En revanche, avec ce dossier, on espère vous avoir montré l’intérêt d’étudier le genre et son rapport au rap, à travers cette dizaine de pistes esquissées. Ainsi, étudier le féminin et le masculin dans Ipséité permettrait d’avoir un regard renouvelé et pertinent sur un album pourtant maintes et maintes fois entendu et étudié. L’angle serait d’autant plus intéressant que cette année tout particulièrement, le rap français a questionné son rapport au féminin, et donc en creux au masculin, l’a subverti, et l’a peut-être même repensé, dans ses productions les plus pointues comme dans ses blockbusters, dans ses sphères les plus bobos comme ses plus streets. Ainsi, en 2016, qui aurait pensé voir Alkpote rapper avec Katerine et Lomepal, deux artistes à l’imagerie assez peu hétéronormée ? Le rap français n’a décidément pas fini de jouer avec les normes de genre.

 

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Guillaume Echelard

À proposGuillaume Echelard

Je passe l'essentiel de mon temps à parler de rap, parfois à la fac, parfois ici. Dans tous les cas, ça parle souvent de politique et de rapports sociaux, c'est souvent trop long, mais c'est déjà moins pire que si j'essayais de rapper.

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