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[Interview] DI#SE : « Je cultive un truc authentique et profond, je ne peux pas concevoir la musique autrement »

Pour la sortie de son excellent projet Parfum, nous avons rencontré DI#SE lors de son passage au MaMA Festival, en clôture de la tournée des Inouis du Printemps de Bourge. Récit d’une rencontre avec un rappeur qui n’a pas fini de vous surprendre… 

Vainqueur du Buzz Booster en 2017 et Prix du jury des Inouis du Printemps de Bourge cette année, DI#SE arrive maintenant dans vos oreilles avec Parfum, premier projet solo à l’écriture recherchée. Désiré Eba Tolo, de son vrai nom, n’a que 17 ans. Mais la maturité dont il fait preuve nous a bluffés et intrigués. Rappeur, chanteur, auteur, ambianceur… Les facettes de l’artiste sont nombreuses, et se retrouvent toutes dans Parfum, un projet complexe qu’on a pris plaisir à écouter et analyser…
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Pour débuter, d’où vient ton nom « DI#SE » ?

Sur un piano, les touches noires, les dièses, sont au dessus du reste, ces touches se démarquent par leur son. Le dièse élève une note d’un demi-ton. Un petite hauteur supplémentaire qui fait toute la différence.
Et aussi, c’est le diminutif de mon prénom, Désiré. 

Pourquoi donc ton gimmick et nom Instagram « Dilly Dièse » ?

C’est un gimmick qui est venu lors de la création du morceau ###. J’étais devant un épisode de la série Empire et l’inspiration est venue comme ça. C’était le personnage de Hakim qui m’y a fait penser, il fait un morceau avec une cloche au début, et j’ai trouvé ça trop lourd : il avait calé son début de flow dessus, c’était vraiment trop lourd. Et en français, je n’avais pas encore trouvé le bon enchaînement de mot qui allait me donner le même rythme, le même son que je voulais. Alors, « dilly dièse » est né comme ça …

Est- ce que ça ne pose pas de problème d’avoir un # comme nom ?

Je ne sais pas, je me dis juste que quand on sera très très connu, tout le monde le connaîtra.
Ce qui est juste relou, c’est quand on ne met pas mon nom en majuscule : ça, je déteste. La typographie du truc est fait pour ce que soit écrit en majuscule, si tu le met en minuscule, c’est laid. C’est seulement avec les grandes lettres que ça prend tous son sens. Mon blaze en minuscule, quelle horreur !

On peut dire que tu as un univers hyper construit, tu es arrivé dans le milieu avec un concept hyper carré, très rapidement… Comment ça s’est fait ?

Je conçois l’art et ma musique comme ça.
Bien sur, il y a une part de spontanéité dans la création, mais il y a un coté où c’est moi, et il faut que ce soit précisément représentatif de qui je suis, je ne peux rien laisser au hasard si je veux être authentique. Et puis maintenant, la musique, ce n’est plus seulement le son, c’est le tout, c’est le personnage. J’ai même envie d’appeler ça l’aura.
Je veux être sûr qu’à tout moment, ce qui sort de moi et qui est représentatif de ma personne, ça soit vraiment le cas, que ça soit ça à 100%. Je suis super attentif et très pointilleux sur ça, d’ailleurs, je dirais même super chiant.

Il y a comme un contraste entre ton jeune âge et ta maîtrise très précise de ton projet…

Ma jeunesse étonne les gens, mais à tort. On m’a beaucoup dit “wow, seulement 16 ans, seulement tel âge”, mais Kendrick Lamar, il a percé autour de 30 ans effectivement, mais ça fait des décennies qu’il fait de la musique, il était déjà hyper fort plus jeune.
Le niveau, la qualité, ça n’a rien à voir avec l’âge. On fait un mauvais amalgame quand on parle de l’âge…

Ça te soûle qu’on parle autant de ton âge ?

C’est un peu chiant, oui, mais surtout, c’ est un bon moyen de faire le tri dans les gens qui te parlent : ça indique quel genre de personne j’ai en face de moi. Si quelqu’un vient me parler après la sortie de ce projet  seulement pour me parler de mon âge… Ça veut dire que soit tu n’as pas écouté l’album, soit… Ça prouve seulement ton incompétence en fait. Il y a tellement de choses plus intéressantes à discuter sur ce projet que mon âge… Ça prouve la capacité de certaines personnes à voir au delà, parce que moi, mon âge, ça ne me touche pas… C’est pas un truc qui me parle. 

Tu as participé aux tremplins Buzz Booster et les Inouis du Printemps de Bourges, qu’est ce que ça t’a apporté ?

Le Buzz Booster, c’est ça qui m’a vraiment lancé et qui m’a permis de vraiment débuter les choses… Le soir de la finale régionale en Bretagne, c’était mon tout premier concert.
Je montais pour la première fois sur scène, et on a gagné ! A l’époque même, ils hésitaient à me faire passer parce que j’étais hyper jeune. Finalement, ils ont bien fait, vu qu’on a gagné et que j’ai fait les Nationales après…
Et grâce à ça, je pouvais plus facilement demander des subventions, démarcher des salles pour pouvoir bien construire notre live, parce que c’est super important pour moi.
Et ça m’a également permis de faire des super rencontres, notamment mes deux musiciens, Romain mon batteur et Oxlo à la prod. C’est avec eux que j’ai pu construire mon univers et que j’ai découvert les sessions studio hyper prolifiques qui se terminent à 6h du mat’. Avant je ne connaissais pas tout ça. Le Buzz Booster m’a beaucoup apporté. 

Les Inouïs c’est cool aussi. C’est comme un cachet qui me valide dans le milieu. ça reste confidentiel, puisque c’est surtout à destination des pros, mais ça permet de faire parler de moi et de faire des lives.

Comment as-tu rencontré les membres de ton équipe actuelle ?

Savi, est devenu mon manager. Mais au départ, c’était le coordinateur Buzz Booster région Bretagne, avec son association. On s’est rencontré via Buzz Booster, le courant est bien passé et de fil en aiguille, on s’est rapproché et il est devenu mon manager.
Et Romain, mon batteur et producteur, lui je l’avais vu en première partie d’un concert, il jouait avec un groupe, mais je ne voyais que lui ! Je l’ai trouvé trop fort, c’était ouf.
Mais en fait, ce gars là, toute la Bretagne le trouvait trop fort, même si moi je ne le savais pas. Mais il fallait absolument que je le rencontre, qu’on bosse ensemble et Savi a arrangé ça. On s’est rencontré, il m’a fait écouter les trucs qu’il faisait, je l’ai trouvé encore plus impressionnant et maintenant ça fait 2 ans qu’on bosse ensemble…
Et Tristan/Oxlo, il était dans la même fac que moi, il m’a envoyé la message et on s’est capté, on s’est vu 4 jours après et l’alchimie était évidente tout de suite. La première chanson, on a fait une nuit blanche je crois. Il me pousse à la recherche, il est ouf, c’est avec lui que j’ai vraiment commencé à me chercher et à créer mon univers propre à moi.
Mais on est 4 ou 6 à graviter autour du projet, à faire de la musique, on est toute une équipe derrière…

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Quel est ton processus créatif, tu fonctionnes comment ?

Je bosse seulement avec mon équipe, personne de l’extérieur. J’ai refusé pas mal de trucs, parce que je ne bosse pas comme ça pour le moment.

Donc en gros si Ikaz Boi te contacte, tu lui dis non ?

Oui, mais ce n’est pas une question d’ego, c’est juste que je cherche un truc précis dans la musique, et ça prend énormément de temps à construire. Parfum est un projet bien abouti, mais je vois déjà bien au delà de ça. En ce qui me concerne, je ne pourrais pas arriver à mon but bien précis, atteindre mes aspirations artistiques, si je vais poser à droite à gauche.
Artistiquement parlant, j’aurais trop du mal à poser sur des instrus qui viennent de l’extérieur, sans passer par Romain et Oxlo, on est trop un noyau. Si on bosse avec quelqu’un, ce ne sera pas moi + un autre artiste, mais moi, Romain + Oxlo ensemble en connexion avec quelqu’un d’autre. 

Si on m’invite sur un projet, oui, bien sur ! Ce n’est pas pareil. Mais prendre des prods de l’extérieur sur mon projet, ce n’est pas dans mon délire. Entre nous, on cultive un truc beaucoup plus authentique et profond, et je ne peux pas concevoir la musique autrement.

Et tu pars de où, quand tu crées ?

C’est tout en même temps : j’écris, mais seulement si je sais déjà dans ma tête à quoi le morceau va ressembler. Si je sais pas comment il va sonner, je n’écris même pas. Une chanson, elle est déjà dans ma tête avant que je bosse dessus, je sais où le refrain va être placé, comment ça doit sonner, s’il faut mettre ça et ça, sinon je n’avance pas sur l’écriture. Je suis le plan qu’il y a dans ma tête. Souvent, j’ai pas les instrus, mais j’ai déjà tout dans ma tête une harmonie, la topline, et tout ça… Et après j’essaie d’aboutir le truc en vrai, je travaille avec les autres pour rendre vivant ce que moi j’ai seulement pensé… C’est super cool comme exercice!

On ressent que le texte est important chez toi, est-ce que tu jettes beaucoup de choses ?

Je n’écris pas des textes à l’arrache, pour revenir dessus après, etc… Du coup, non, je ne jette rien. Chaque début de texte correspond à un morceau déjà complet ou presque dans ma tête, c’est déjà hyper carré. Des fois, je met de coté, je garde pour plus tard, mais rien ne va à la poubelle. Je commence, je sais à quoi doit ressembler le tout, mais je finis pas l’écriture tout de suite, parce que je sais que je n’ai pas la maturité pour mener le texte là où je veux. J’ai des idées de sons, mais je sais que je peux pas amener la musique comme elle est dans ma tête à cet instant, alors je garde, je sais que je le reprendrais après, avec plus de maturité.
J’avais énormément d’idées de sons, genre : premier couplet lourd, je commence à gratter et j’enchaîne, je prévois tout dans ma tête, et bim, je met au frigo. Je reviens dessus, je garde, mais tant que c’est pas fluide je laisse : je sais qu’il faut que je vive, que j’apprenne, avant de revenir dessus. 

Tu es super lucide là-dessus, tu intellectualises beaucoup …

Bah, il faut. Quand t’es battu, t’es battu. Et puis, c’est pour mon bien. c’est aussi pour que le morceau soit comme je l’aime. Des fois, quand tu te forces ou que tu cherches à écrire vite, ça crée de la frustration qui reste sur le morceau, et la musique vieillit mal pour toi.
Moi, mes textes, je n’ai pas de frustrations. N’dolo, j’ai 0 frustrations. Quand je l’écoute, je sais que si j’avais voulu l’écrire là maintenant, ce serait meilleur. Mais c’est le témoignage d’un moment où là, c’était le mieux que je faisais. C’est carré, c’est frais, et même deux ans après tu vois, je le réécoute et je le trouve bien, ça sonne bien, ça a toujours la même fraîcheur dans mes oreilles, et c’est important pour moi. 

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Pourquoi le projet porte le titre « Parfum » ?

« Quand une personne est foncièrement bonne, l’usage d’un parfum sera superflu, car il n’apportera rien d’autre que la vérité de la personne n’aura pas déjà”

Oui, c’est une phrase toute faite, mais c’est mon projet, je l’ai bien bossé [rires].

A l’inverse, une personne qui a plus de fêlures, de lésions (clin d’oeil au son), un parfum va masquer tout ça et induire en erreur dans un sens, puisque ça renvoie une image qui n’est pas la personne que tu es, ce n’est pas vraiment toi.
Et tout l’album varie sur cette idée, sur ce thème. Tant sur la forme que sur le fond. Il y a une cohérence, des ressemblances dans cet album tout autour de ce thème.
Noir et N’dolo, c’est le même morceau : c’est le même fond, mais ce n’est pas la même forme. ça parle de la faiblesse que j’ai pour les femmes, c’est une variation du thème. C’est être entre ce qui parait et ce qui est réellement. 

La voix féminine sur Lésion, c’est qui ?

C’est Haineji, une fille qui m’a beaucoup marqué et inspiré. Je l’ai rencontré presque au même moment que Oxlo, quasiment. 

J’ai un peu l’impression que tu prends le temps d’analyser les relations humaines sur ce projet…

Ça me fait plaisir qu’on y voit ça. Dans mes titres, j’ai essayé qu’il y ai du sens, quelque chose derrière, mais que ce soit agréable à l’écoute, je ne voulais pas que ce soit indigeste.
J’avais envie que ma musique soit agréable à écouter, mais aussi qu’on puisse l’analyser et chercher à comprendre le fond. Que la musique reste à tes oreilles, que ce soit doux, mais avec un fond, un message. 
Je parle des relations, c’est sûr, mais de mes relations, comment moi je les vois et comment je les ai vécues.

Comment s’est construit le projet ?

Quand j’ai eu le concept de Parfum, je savais ce que je voulais faire. Donc, tout était cohérent dans ce que je produisais. Mais j’ai fait très attention à comment ma musique pouvait être reçue et donc interprétée. J’ai fait attention à ce que tu laisses aux gens comme dernier message.
La musique fait partie de l’environnement de celui qui l’écoute. Si quelqu’un m’écoute, il y a des chances, qu’il adhère plus ou moins à ce que je porte dans ma musique, que ce que j’ai vécu, ce que je raconte, ça résonne en lui. Peut être qu’il s’identifie à ce que je raconte, à comment j’appréhendais ce que je vis…
Donc, si je raconte que ma vie c’est de la merde, que je suis dépressif et que je veux me buter à petit feu, peut-être que c’est aussi le cas de la personne qui m’écoute. Et c’est pas ça que je veux. 

Oui, il y’ a des trucs qui vont pas, mais je garde en tête que j’en parle pour aller mieux plus tard. Il faut aller de l’avant et c’est ce que je fais avec la musique. C’est important de montrer qu’il faut avancer, c’est bien de pouvoir faire le bilan et de voir ce qui allait pas, mais ce n’est pas tout faut aller plus loin. C’est pour ça que Lésion apparaît si loin sur le projet d’ailleurs. Après tous les morceaux, à la fin t’as Lésion qui vient soulever un peu le truc. Les petites notes piano dès le début, rien que ça, ça fait souffler, c’est pas pour rien. La tracklist a un sens.

Quand à la fin je dis “j’ai pas sombré, dieu merci, j’rêve encore”, c’est exactement ça : il y a tout ça dans le projet. J’ai vécu tous les trucs noirs, mais c’est pas la fin, on va aller mieux, on va vers autre chose.
Et tout est construit pour faire ressentir ça à la lecture de l’album, c’est ce qu’il faut en retenir

Comment tu qualifies ta musique ?

On m’a dit qu’il ne faut pas dire que je n’ai pas de style, mais c’est un peu ça. Je veux pas faire le gars “je suis un artiste, blabla”, mais j’ai pas de domaine de prédilection, de catégories où je veux me limiter. Je touche à tout et je ne veux rien m’interdire. Ce qui est important, c’est le moi qu’il y a dans mes morceaux. C’est moi qu’on retrouve dans les titres. Je met l’instru au service de mes propos : du coup on recherche l’alchimie entre les instruments et ce que je cherche à dire et faire ressentir, et je pars là où je sens que c’est le plus authentique et sincère.

Comment tu taffes tes visuels ? Quelles sont les idées derrière ?

A partir d’aujourd’hui, c’est moi qui sera à la réal de mes clips. C’était pas le cas avant, sauf pour Burn-out. Grand merci aux gars de Marseille, Transfuge, d’ailleurs. Mais à partir de maintenant, ce sera moi derrière l’image. D’ailleurs, le dernier clip ###, c’est moi et mon frère.

C’est un peu frustrant parfois, j’ai pas encore les moyens derrière ma vision, des fois je suis chiant avec ça, et j’ai envie de tel ou tel truc, et on me fait comprendre que je suis pas encore à ce niveau, et c’est relou. Parce que je m’en fous de ne pas avoir la notoriété de untel ou untel, je veux être dans la vérité de ce que je fais, c’est tout. Souvent, on est obligé de me rappeler les réalités… Je suis super casse couille.

On ressent beaucoup l’influence de Stromae sur le titre JMA, c’est un hommage ?

Je ne sais pas, je revenais de chez mon ami, j’étais dans le bus et c’est sur le chemin que j’ai eu l’idée. J’ai mis 40 min à écrire le texte en rentrant et tout. Je ne m’en cache pas, Stromae, je l’ai écouté, je l’ai analysé, c’est une inspi de ouf. Et c’est vrai, ça se ressent dans l’interprétation de ce titre, mais, c’était pas une volonté de copier, j’ai pas forcément penser à lui en le faisant. 

Mais, il y a notre patte quand même dans ce son. Notamment sur le pont épique qu’il y a après le deuxième couple, le 2e refrain. D’ailleurs, c’était une prise de risque de le mettre là, mais je l’avais imaginé comme ça. Donc, ce n’est pas qu’une influence pas calculée.

Comment tu abordes la scène ?

C’est trop bien, j’adore, j’ai trop trop hâte des lives.
T’imagines t’es là, tu montes sur scène et les gens ils sont là pour toi ? J’adore l’idée de faire des lives, d’adapter l’album à la scène, de faire des trucs spéciaux avec un public. 

Par exemple, Lésion, c’est pas un son que j’ai envie de faire dans un set où ça saute, mais j’ai trop envie de refaire comme j’ai fait aux Vieilles Charrues : genre, je m’assois au bord de la scène et on chante le son juste tous ensemble. Il ny a pas de performance, juste je m’assois et on fait le titre avec le public, c’est comme ça que je le conçois. 

Après, y’a beaucoup de sons sur le projet qui sont taillés pour la scène, il y a une vraie énergie et ceux qui nous ont vus savent qu’il y a un truc qui se passe sur scène …

Quelle serait ta collaboration rêvée ?

J’adorerais faire un morceau très « afro », où on chanterai tous dans nos langues maternelles, avec Youssoupha, Damso et Richard Bonat.
Une ballade, un truc pas mainstream, tout posé, juste pour nous quoi!

Si tu devais composer une équipe de foot seulement de rappeurs, tu sélectionnes qui ?

Au goal, il faut quelqu’un d’agile, une souplesse : Roméo Elvis : il a une tête de fou qui n’a pas peur de prendre des ballons dans la gueule. Sur les cotés, il faut des gens rapides et toniques : donc Hamza en latéral gauche, et en latéral droit Sneazzy. En défenseur central je met Stavo, l’autre défenseur centre, je met PLKs’ils bédavent pas trop…
En N°6 sentinelle, je met Alpha Wann, trop technique, faut qu’il distribue. Du coup, on va faire un 4-3-3 avec en milieu en 8, SCH et milieu en 10, moi. En attaquant gauche Joke/Ateyaba et en attaquant à droite, quelqu’un avec une grosse frappe de balle, quelqu’un de vif, donc Kobo. Et pour finir, Damso en pointe, il nous faut un buteur, un vrai tueur.

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