Beatmakers Interviews

[Interview] Mr. Punisher : Enfin bandant d’être indépendant.

Mr. Punisher fait partie des beatmakers qui ont marqué de leur style le rap de la deuxième moitié des années 2010. Auteur du hit 4G de Booba, mais aussi de Diego de Tory Lanez, le proche de Cahiips et Mac Tyer a créé en juillet dernier sa propre structure Punish Me Music & Publishing Group. L’occasion pour lui d’enfin retrouver l’indépendance – après un passage peu concluant en maison d’édition – et de travailler avec des artistes en développement (rappeurs, beatmaker, mais aussi une chanteuse, Charly Bony). Rencontre avec un artiste qui prend son temps pour développer son art comme il le conçoit, loin de la pression de l’industrie musicale.

 

Son nouveau statut de directeur de label.

 

Ton actualité en ce moment c’est ta maison de production que t’as créé début juillet. Du coup je voulais savoir ce qui t’avait donné envie de passer cette étape ?

J’ai toujours eu cet esprit d’entrepreneur. Mon développement a été assez long : j’ai commencé les prods en 2011. Du coup, ça a commencé à porter ses fruits aux alentours de 2014. C’est là où j’ai commencé à me connecter à pas mal d’artistes, et pendant cette période, je me débrouillais tout seul. Je commençais à faire mes sites moi-même, je faisais ma com’ moi-même, je faisais tout moi-même. Vraiment tout seul. Je négociais tout seul, il n’y avait pas de manager à l’époque. Et en fait, quand j’ai signé en édition, en 2015 – même si au départ ça se passait bien – je me suis rendu compte ensuite que c’était beaucoup mieux de gérer soi-même. Quand t’es dans des structures comme ça, on ne t’apporte pas plus que de l’argent. Le développement, c’est toi qui le fait. Développer ton catalogue, le réseau, les connexions : tout ça, c’est toi qui va le faire plutôt qu’un éditeur. Aujourd’hui, l’éditeur n’a pas un rôle important, si ce n’est sur le plan financier. Et ça m’a frustré, je me suis dit que je m’en sortais mieux quand j’étais en 2014, tout seul. Je me suis dit que c’était mieux de repartir comme ça.

J’avais aussi envie de donner des opportunités à des compositeurs, parce que moi, j’avais vite fait le tour. J’aspirais à autre chose. Justement, je pense que c’est une suite logique ! Le fait de développer une structure, des artistes, des compositeurs.

Et il y a d’autres compositeurs, qui t’ont inspiré dans cette démarche ?

Bien sûr ! Je prendrais le cas de L.A Reid, l’ancien boss d’Epic, qui a lancé sa structure, Hitco. Je prendrais le cas de Rick Rubin, Kevin Liles, tu vois, plein de mecs comme ça ! Irv Gotti aussi, que j’ai découvert récemment, de Murder Inc ! Voilà, c’est vraiment cette optique-là. Et en France, je dirais Tefa.

Et avec cette maison de production, tu vises plutôt à avoir beaucoup de noms différents, ou davantage à balayer large, avoir plein de styles ?

J’ai plus une vision de label comme Universal, Because, etc. J’ai pas forcément envie de ramener des sonorités précises parce que mon nom c’est Punisher, et du coup forcément l’image que je devrais renvoyer, c’est une image street, très rap. Moi, j’ai envie de m’ouvrir à tous type d’artistes. Je veux montrer à toutes ces maisons de disque que les mecs comme moi, qui pour eux sont peut-être très jeunes, peuvent aspirer à travailler comme eux. Franchement, au vu des artistes, que j’ai signé, les gens seraient surpris de savoir ce que je développe en ce moment.

Oui, j’ai vu qu’il y avait même une chanteuse !

Exactement, une chanteuse qui s’appelle Charly Bony qui est davantage axée chanson française. Après, on a Essrib, qui lui est davantage rap français, mais pas un rap street ou voyou, vraiment un mec du 13ème qui raconte son quotidien. J’ai aussi d’autres artistes comme Fss. En parallèle, j’ai eu la vision de développer des producteurs qui étaient aussi artistes comme THESCAM, qui a vraiment son truc, sa touche en terme de beatmaker. Il peut aussi ramener un truc parce qu’il a l’image : il y a des marques qui commencent à s’intéresser à lui.

 

 

Et toi, tu prends quelle place par rapport à tout ça ?

Moi, les artistes, je les accompagne. Les compositeurs, je les conseille, j’essaye de vraiment faire en sorte qu’ils aient des sonorités actuelles voire un peu en avance, pour pouvoir se démarquer et proposer des sons de qualité à des artistes confirmés, comme à ceux en développement. On ne néglige pas les artistes en développement ! Moi, c’est même comme ça que j’ai eu mes premiers succès. Et les interprètes, je les accompagne plus en mode D.A (ndlr : Direction Artistique). Même si je fais aussi des prods ! Sur le Essrib, j’ai fait 4-5 prods sur 13 tristes, tu vois.

Est-ce que cette nouvelle casquette te fait mettre en retrait ton travail de beatmaker ?

Non, pas du tout ! Après, c’est clair que ça prend du temps. On me l’avait dit avant ! Beaucoup de gens m’ont même déconseillé de le faire. Les gens veulent que tu restes dans une case. Moi, j’ai toujours voulu faire plein de choses me diversifier. Donc je continue à produire, parfois je fais des collabs aussi. J’ai des projets, mais je prends le temps. Parce que comme je te dis, j’ai un peu fait le tour. Je suis cool, serein. J’ai plein de projets, ça fuse toutes les minutes, mais je prends vraiment le temps de développer. C’est quelque chose que j’ai appris aussi des personnes qui ont réussi : prendre le temps de bien faire les choses. C’est comme l’artiste que l’on développe, Essrib, on veut le sortir dans les meilleures conditions ! On a une image à défendre. Ce que l’on doit faire comprendre aux gens, c’est que cette structure là, ce n’est pas Punisher. Ce sont deux choses distinctes : Punisher, et la structure.

Ce travail d’encadrement des artistes, est-ce que tu l’as déjà fait avec des artistes qui collaboraient fréquemment avec toi ? Je pense à Mac Tyer ou à Cahiips.

C’est vrai que ce truc de D.A., je l’ai toujours eu. Cahiips, c’est un artiste avec qui j’ai grandi, on a fait nos armes ensembles. Il a été incarcéré à un moment, alors que l’on travaillait sur un projet. Et quand il est sorti, je l’ai remotivé, alors qu’il voulait arrêter. Je l’ai motivé à venir sur Paris. Et quand il est venu, j’étais avec d’autres artistes, je lui ai proposé des prods, je lui ai dit de lancer son premier clip ! Et puis au fur et à mesure, à ce moment où il fréquentait Gradur, où il avait fait le Planète Rap, ça a commencé à prendre. Oumar et Dosseh m’ont même appelé pour faire un feat.

 

 

Mac Tyer, c’est différent. Mac Tyer, il a de la bouteille, au moment où je l’écoutais, je faisais même pas encore de prods, donc c’est pas à lui que je vais apprendre quoique ce soit. Mais c’est quelqu’un qui comprend ma musique, mon univers, comme moi j’ai compris le sien. C’est plus facile de travailler avec lui. Avec d’autres artistes, il n’y a pas forcément de relationnel, ça se fait par mail. Lui, c’est l’un artistes avec qui je m’entends le mieux. Souvent avec les autres, il y a des histoires d’ego qui rentrent en jeu.

 

Sa carrière de beatmaker, de Cahiips à Tory Lanez.

 

Pour revenir sur ta carrière plus en détail, un des morceaux qui a marqué quelques temps après tes débuts, c’est le morceau Jamais avec Gradur. Même aujourd’hui, on s’en rappelle encore, et il y a eu récemment une pastille de Mouv’ dessus. Est-ce que pour toi c’est à ce moment-là que tu trouves ta patte de producteur ?

Non, parce qu’à ce moment-là, j’expérimentais encore. La patte, je l’ai vraiment trouvée après Diego de Tory Lanez. Quand j’ai fait Diego, j’ai senti qu’il y avait un truc. Après, on me qualifie beaucoup de trap, parce que c’est quelque chose que j’ai proposé, mais moi j’ai toujours eu cette touche éclectique ! Quand j’ai commencé à faire des prods, j’essayai de faire du Timbaland, du Pharrell, des trucs différents. Et mon entourage, il se moquait de moi ! À ce moment-là, y avait Wocka Flocka qui arrivait ! Ça nous avait marqué à cette époque, avec Lex Luger aussi. Et mes potes ils me disaient : « Tu nous fais des prods de la lumière, mais nous on veut du sombre, des ténèbres. » Ils disaient que je faisais de la musique 14 Juillet ! Et ils me faisaient écouter que des trucs vraiment trap. Du coup, j’y ai pris goût, surtout que c’est plus simple à composer.

Dans ces morceaux trap dont tu parles, les deux qui ont marqué le plus à l’époque, c’est Diego et 4G. Et ils ont un point commun, c’est cette utilisation de basses très puissantes en continu, comme un vrombissement. Ça se fait beaucoup aujourd’hui, mais toi, à ce moment-là, où est-ce que tu avais été chercher ça ?

Moi, dans ce que je fais, j’essaie toujours de ramener un petit truc, de marquer les esprits, pour que l’on puisse écouter le projet dans plusieurs années. Parfois, on peut me reprocher de pas faire assez d’airplay (ndlr : passages en radio). Mais moi, même si j’aurais pu être comme tous ces compositeurs qui font des tubes aujourd’hui, j’ai toujours été dans une démarche rap. Je suis un passionné de base. J’aime vraiment la musique, je ne suis pas là pour l’argent. Donc j’ai toujours cherché les sons de demain, et c’est grâce à mes potes aussi ! Ce qu’ils faisaient, c’était se poser le weekend, le soir, ça fumait des joints, et on écoutait du son à fond ! On passait des nuits blanches sur World Star Hip-Hop à chercher des sonorités, des trucs ! Et justement, dans les sons cainris qui sortaient à l’époque, c’était beaucoup de bangers, et moi je voulais ramener cette touche banger.

Ma seule différence avec certains compositeurs qui sont grave axés tubes, c’est qu’ils ne sont pas forcément reconnaissables. Après, c’est beau l’argent, et moi je ne veux pas avoir l’image du mec underground ! Mais ils vont faire un son pour t’enjailler sur le moment, alors que quand tu es vraiment passionné, là c’est deux choses différentes. Moi, même des années après, certains artistes me contactent, même des anciens, comme le Rat Luciano ou Busta Flexx, même Rim’K ! Ça fait super plaisir ! Ou Lacrim, c’est des mecs, je les écoutais avant même de faire des prods !

Mais comme tu me disais, t’as aussi fait des productions plus mélodiques dans la suite de ta carrière, je pense à celle pour Shay, qui est assez marquante, avec ces gammes de clavier.

 

 

Avec Shay, c’est une longue histoire. Cette production, je l’ai faite à mes débuts, à un moment où j’écoutais beaucoup de sons qui venaient du Canada, comme ceux de T-Minus, donc ça s’est fait super naturellement. J’ai d’abord envoyé la prod à Booba, qui m’avait dit qu’il la voulait mais qui ne m’a plus donné de nouvelles après. Du coup, je m’étais dit qu’il ne la voulait pas. Moi, plutôt que de harceler et relancer les artistes, j’attends, puis je propose à quelqu’un d’autre. Surtout avec Booba, car il est très carré là-dessus : il te répond dans les deux-trois jours au sujet de tes prods. Pour 4G, par exemple, c’était fait en cinq minutes ! Mais sur celle-là, je pense qu’il hésitait. Il m’a relancé six mois plus tard. Et moi, je l’avais proposé à Shay.

Booba, lui, me demande «  La prod, elle est toujours disponible ? » Je lui réponds que oui, elle est toujours disponible. Et Shay, elle me répond un an et demi après. Je lui explique que du coup, je ne peux pas lui laisser la prod. S’en sont suivies de longues discussions, le temps est passé, puis on m’annonce que finalement c’est Shay qui prend la prod. Au final, c’est sorti longtemps après tu vois ! De 2012 à 2016 ! l y a eu quatre ans de décalage, le temps qu’elle signe, qu’elle se mette sur le projet. Après, elle m’avait recontacté, elle m’a dit qu’elle avait kiffé la prod et tout, son D.A en voulait d’autres dans le même genre !

Maintenant que tu as ta structure justement, faire des coprods avec tes compositeurs c’est quelque chose qui t’intéresserait ?

Bien sûr, je ne fais beaucoup de coprods avec mes compositeurs ! Mais je n’ai pas envie de me reposer sur eux. Il y a beaucoup de grands noms qui font ça. Mais moi, j’ai toujours préféré travailler seul, essayer d’évoluer seul.

Industrie musicale, indépendance, et liberté de création.

 

J’ai l’impression que ce projet dans l’édition, c’est vraiment le fruit d’une longue réflexion chez toi, sur plein de plans, notamment suite à ton passage en maison de disque.

Je veux vraiment y arriver tout seul. C’est mon challenge perso. Certains peuvent penser que depuis mes gros tubes, je suis fini, ou que je me repose sur mes lauriers. Mais ils ne savent pas que derrière, je travaille toujours. Simplement, ça met du temps à venir, mais ça va venir !

Pendant la période chez mon éditeur, j’ai été un peu en retrait, notamment suite à des petits désaccords entre nous. Forcément, j’étais moins motivé pour travailler. Mais j’ai repris de la pêche quand je suis sorti justement. Je me suis dit : « Là je vais sortir avec un nouveau projet. C’est dommage que je n’ai pas pu me tirer d’affaire plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais. Maintenant, je vais rebondir. » En même temps, j’ai produit un artiste qu’un grand nom a signé récemment. J’ai réalisé tout son projet.

C’est qui ce grand nom ?

Ah je peux pas le dire ! Mais j’ai fait tous les sons, et j’étais super content de retrouver la motivation et la productivité que j’avais avant de signer.

Ça t’a libéré de ne plus dépendre d’une structure ?

Complètement. Après, voilà, moi je ne suis pas quelqu’un de fermé ! Même après avoir été libéré de mon contrat, j’ai continué à chercher des partenariats, à voir si je peux travailler avec des personnes qui comprennent ma démarche. Je n’ai pas encore trouvé de partenaire idéal, mais j’ai quand même toute une équipe avec qui je travaille.

Dans cette nouvelle liberté, tu te permets aussi de travailler avec des artistes qui ne sont pas encore des gros noms, je pense à Bakalive.

Baka, pour t’expliquer, son producteur est aussi le producteur de Moon’a. Moi, je voulais contacter Moon’a. C’était une artiste en développement, qu’avait signé, et je me suis dit que c’était intéressant de faire un projet comme ça. Du coup, on s’est rencontrés à Marseille avec son producteur, Chris, de son label Black Story Inc, et on s’est super bien entendus. Ils m’ont fait pas mal de passes, sans rien demander en retour, ce qui est rare dans le milieu ! Du coup, j’ai travaillé avec tous les artistes de son label. J’ai travaillé avec Baka, Arka, Kinder, et Moon’a. C’est un de mes beatmakers a produit le morceau entre Moon’a et KPoint.

 

 

Je suis loin d’être le premier journaliste rap à t’interviewer. Aujourd’hui, est-ce que tu trouves que les beatmakers commencent à être reconnus dans leur importance par les médias ?

Bien sûr. L’image du producteur commence à se démocratiser. On a de plus en plus de producteurs qui développent des projets, qui placent beaucoup, qui font des tubes, qui contribuent au succès des artistes. Alors, au bout d’un moment, ces personnes-là, on ne peut plus les cacher. L’artiste ne peut plus essayer de se mettre en vedette tout seul. Mais si les médias se mettent davantage à s’intéresser, je pense que c’est surtout lié au succès qu’il y a derrière. On se dit : « Mais c’est qui ? Qui a fait le son ? »

Et t’en parlais un peu à l’instant, ça t’intéresserait de faire un album de producteur ?

C’est dans mes projets depuis 2014 ! J’ai fait au moins deux projets avortés ! J’avais retenté le coup en 2015, mais à ce moment-là, mon ancien éditeur me suggérait plutôt de prendre les sons et les placer. Au final, je me suis dit que ce n’était pas le bon moment. Les majors étaient intéressées par le projet, mais ils voulaient que je ramène beaucoup plus de grosses têtes. Moi mon projet, c’était justement de ramener des nouveaux artistes.

Quand tu regardes les producteurs aux US qui font des gros projets, ils mettent qu’en avant des artistes pas connus ! Moi, je prends beaucoup exemple sur les U.S. Ou même sur S2Keyz et son projet 10 French Men. Dedans, il y avait 3010, Joke,… Avant qu’ils n’explosent ! Moi, c’était ça ma démarche. J’avais Ichon, j’avais Le Sid, j’avais 13 Block avant qu’ils ne deviennent le 13 Block d’aujourd’hui, j’avais Walid, j’avais FSK, P2, Cahiips… Je voulais vraiment mélanger un peu tout le monde. Après voilà, il y a des choses de la vie qui font que ça n’a pas pu se faire, mais maintenant je prends le temps de le faire. Je ne veux pas sortir le projet vite fait et qu’il passe inaperçu. Je veux le défendre, qu’il soit intéressant, qu’il marque les esprits. J’ai toujours le projet de le faire, et ce matin même j’ai eu une super idée !

Là, ça serait orienté rap du coup ?

Oui, ça sera rap. Même si demain ça devient ouvert, ça restera dans l’esprit rap. Ça ne sera pas un truc à 360°. Il y aura une cohérence, c’est ça aussi faire de la D.A. C’est quelque chose que j’essaie de développer avec le temps. Mais je vais prendre mon temps pour développer le projet, pour faire la musique que j’aime, pas forcément rentrer en radio, ou quoi. Moi, ma vision, c’est vraiment dans la musique, dans le kiff.

Et c’est quoi justement ce qui te fait kiffer en ce moment dans la musique, tes influences du moment ?

J’écoute toujours beaucoup de rap américain et canadien. Après, j’écoute de la musique africaine aussi, surtout tout ce qui est club, dans la pop, comme au Nigéria. Ils sont pas restés dans les sons traditionnels, ils ont évolué dans leur musique. C’est les États-Unis qui courent derrière eux ! Je vais aussi chercher mes influences en Allemagne, car il s’y passe beaucoup de choses. Les gens sont humbles, bosseurs, et ils suivent grave ce qu’il se passe en France. Cahiips, il avait été contacté par un rappeur allemand, qui lui a même fait faire des festivals. Et ça, aucun rappeur, même de son entourage, n’avait pu lui proposer. Eux, ils sont dans le partage. Et c’est un truc qu’on n’a pas en France. Se tirer vers le haut.

 

Crédits photo : Julien Piris.

Guillaume Echelard

À proposGuillaume Echelard

Je passe l'essentiel de mon temps à parler de rap, parfois à la fac, parfois ici. Dans tous les cas, ça parle souvent de politique et de rapports sociaux, c'est souvent trop long, mais c'est déjà moins pire que si j'essayais de rapper.

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