Mes 5 classiques

[Mes 5 Classiques] – Kyan Khojandi

On inaugure aujourd’hui une rubrique nommée Mes 5 Classiques (une pensée à Marco Mekki). Le principe est simple : une personne hors du rap nous donne ses cinq morceaux préférés. Voici les classiques de Kyan Khojandi.

« Voici mes choix, à la fin je déroge à votre règle peut-être parce que quelque part, je suis un peu un rappeur. »

La peur de l’échec – Orelsan.
Texte complètement honnête, qui décrit parfaitement ce que tu ressens au moment où tu passes à l’action dans ta vie.

De Panshir à Harlem – Médine
Un vrai scénario croisé. La structure du morceau est parfaite et la prod’ derrière (on comprend qui parle grâce au choix des instruments utilisés) est totalement au service de l’histoire. Médine n’a pas écrit un morceau, il a écrit un film.

Un cri court dans la nuit – IAM
Il y a tout dans ce morceau, IAM c’est une caméra qui diffuse des images dans ta tête. Le coup de génie c’est la poésie qu’ils y ont mis. « Et des remords la racine, s’élève un arbre. Et de l’arbre poussent des fleurs délicates qui viennent caresser le marbre. »

Si c’était le dernier – Diam’s
Ce morceau m’a touché. On ne voit pas les 10 minutes passer. Il faut beaucoup d’années de travail pour un artiste pour arriver à parler de choses aussi dures et personnelles que la dépression. Je respecte beaucoup ça.

« Choisir 5 morceaux c’est compliqué. Pour moi le rap c’est une nouvelle forme de poésie. Il y a plein de couplets qui me viennent en tête, le couplet de Fabe dans On m’a dit, Le couplet de Nakk dans On se reverra là-haut, J’pète les plombs de Disiz, Une époque formidable de Sinik, Viens de Youssoupha, Aux Absents de la F.F., Si C’était à Refaire de Kery James et puis trop de morceaux sacrés chez NTM, chez IAM, MC Solaar, Oxmo, Arsenik, des couplets dans 11’30 contre les lois racistes… Il y a un morceau de Médine qui s’appelle Lecture Aléatoire qui résume très bien ma pensée.

Je n’ai pas vécu leur vie, c’est clair. Mais je suis touché par la manière qu’ils ont d’en parler. Juste avant d’écrire Bref, j’écoutais beaucoup de rap et je crois que ça a inconsciemment influencé mon écriture. Allez péage.  (« Peace » corrigé par l’Iphone.)  ! »

 

 

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À proposStéphane Fortems

Dictateur en chef de toute cette folie. Amateur de bon et de mauvais rap. Élu meilleur rédacteur en chef de l'année 2014 selon un panel représentatif de deux personnes.

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