Mes 5 films

[Mes 5 films] – Gaël Faye

L’excellent Gaël Faye nous a très gentiment ouvert sa cinémathèque personnelle afin de parler un peu de culture et du septième art, en particulier.

1) Soy Cuba, Mikhail Kalatozov

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Je me rappelle avoir vu ce film au cinéma. Pendant la projection, la salle se vidait. Je ne comprenais pas tant j’étais littéralement happé par l’esthétique de ce que je voyais, émerveillé par les images que j’avais en face de moi.

 

 

 

2) 12 hommes en colère, Sidney Lumet

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Le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs (Henri Fonda au sommet) sont parfaits ! C’est un huis clos exceptionnel pour comprendre la force du conformisme dans un groupe mais aussi l’importance du doute pour tenter d’atteindre la vérité. Il s’agit également d’une dénonciation d’un système judiciaire qui peut facilement envoyer un homme à la chaise électrique sur la base de préjugés.

3) Sometimes in April, Raoul Peck

Pamela Nomvete in the film "Sometimes in April" from HBO Films. ("Sometimes in April" is the first large-scale film about the 1994 Rwandan genocide to be shot in Rwanda, in the locations where the real-life events transpired. Written, directed and executive produced by acclaimed director Raoul Peck it is an epic tale of incredible human courage in the face of impossible cruelty, as well as a look at the inaction of the West during 100 days of genocide in which close to 1 million people were killed. The plot focuses on two Hutu brothers on opposite sides; one is a deeply humane soldier who is married to a woman to a Tutsi woman, and the other is a journalist allied with the Hutu power structure.) PHOTO CREDIT: Roger Arpajou/HBO

Le meilleur film pour comprendre le dernier génocide du XXème siècle, celui des Tutsi du Rwanda.

4) Brooklyn, Pascal Tessaud

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C’est le film d’un ami réalisateur, Pascal Tessaud, qui a eu l’audace avec un simple appareil photo de faire un long-métrage sans aucun budget et de finalement se retrouver à Cannes et à l’affiche dans une cinquantaine de salle en France. Le film raconte l’histoire touchante d’une jeune fille passionnée par le rap et qui essaye de s’en sortir dans la vie.

5) Spartacus et Cassandra, Ioanis Nuguet

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Spartacus et Cassandra sont deux enfants avec qui j’ai eu la chance de travailler lors d’ateliers d’écriture. Les enfants sont émouvants, l’image est poétique, l’histoire est poignante.

 

À proposStéphane Fortems

Dictateur en chef de toute cette folie. Amateur de bon et de mauvais rap. Élu meilleur rédacteur en chef de l'année 2014 selon un panel représentatif de deux personnes.

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