Mes 5 films

[Mes 5 films] – Lucio Bukowski

Zatoichi de Takeshi Kitano

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J’aurais presque pu mettre n’importe quel film de Kitano… Il est l’un des maîtres du cinéma de la marginalité (aucun personnage de Kitano ne parvient jamais à s’intégrer dans la société japonaise moderne) et sa caméra est d’un esthétisme hallucinant (ses longs travellings, ses gros plans sur les visages, son traitement des scènes de fusillades ou de bastons réalistes) Zatoïchi est son seul film de sabre, et en même temps un concentré de son œuvre globale, rien n’y manque : violence, humour (omniprésente dans tous ses films), intégrité, lutte jusqu’à la mort, danse et musique (scènes paysannes de « pioches rythmiques », claquettes, références au Kabuki et aux instruments traditionnels japonais, chorégraphies collectives) et puis Kitano lui-même évidemment dont le charisme à l’image est comme toujours hallucinant !

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À proposStéphane Fortems

Dictateur en chef de toute cette folie. Amateur de bon et de mauvais rap. Élu meilleur rédacteur en chef de l'année 2014 selon un panel représentatif de deux personnes.

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