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[Mes 5 films] – Son Of A Pitch aka SOAP

Rendez-vous cinéphilie est pris avec Son Of A Pitch aka S.O.A.P,  the DJ, beatmaker et multi-instrumentiste de Yoshi et Taïwan MC (mais pas que). Il m’a confié ses cinq Films cultes, à (re)voir sans modération :

L’an 01 de Gébé

Ça c’est mon film de chevet, même si c’est vraiment un machin foutraque. Adapté d’une bande dessinée de Gébé (pilier du Charlie Hebdo des origines – le vrai des années 70 pas la tragi-comédie d’aujourd’hui). Cette BD parlait d’une révolution mondiale en douceur, commencée par un mec qui décide un matin de pas prendre son RER, et qui se propage à toute l’humanité. Il lance le mot d’ordre :  » on arrête tout, on réfléchit, et on recommence ». Par les temps qui courent, ça fait du bien (faut se contenter de peu…).

Le Baron de Munchaüsen de Terry Gilliam

Je kiffe à mort Brazil aussi mais comme il se retrouve dans la moitié des top 5 cinéma, je préfère switcher sur cet autre film de Gilliam (membre des Monty Pythons), moins connu mais vraiment génial. Avec, comme d’habitude dans ses films, une foule de trouvailles visuelles, des dialogues barjots, et une atmosphère de rêve merveilleux et dérangeant. Avec en bonus Robin Williams dans un de ses rôles les plus fous.

O’Brother de Joël & Ethan Coen

Alors là-dedans, il y a tout ce que j’attends d’un film ! Ça ne veut pas dire grand chose comme phrase mais au fond, tu vois très bien c’que j’veux dire, j’en suis sûr. On est proche de la perfection sur tous les aspects du film, et la musique défonce. Que demander de plus ? John Goodman ? Ben il y est.

Aaltra de Benoit Délépine & Gustave de Kervern

Ça ne saute pas aux yeux avec cette sélection, je l’accorde, mais j’adore les films lents. Je n’ai rien contre les films spectaculaires et un peu cons – les blockbusters comme on dit – mais la plupart des trucs récents sont absolument illisibles pendant les scènes d’action. Et les scènes entre deux scènes d’action sont téléphonées, mal jouées, chiantes, et servent juste à nous mener péniblement à la séquence suivante. Aaltra est un peu l’antidote à ce genre de cinéma. Je ne peux pas en dire plus, il faut absolument aller le mater (ainsi que les autres films de ce tandem issu de l’équipe de Groland).

Qui veut la peau de Roger Rabbit de Robert Zemeckis

Pour conclure, je cherchais un monument du cinéma, un truc mi-obscur, intello-classe et tout, pour me la péter, mais en fait ce ne serait pas honnête : je dois reconnaître que j’ai été vachement plus marqué par Roger Rabbit, dont j’ai été jusqu’à user la bande VHS quand j’étais môme. C’est un des rares films dont on pourrait envisager de dire qu’il est parfait. Il n’y a rien à jeter, ça a bien vieilli, et même la VF est excellente (chose impensable aujourd’hui)

Mais qui est SOAP ?
Depuis 2002, SOAP fabrique de la musique en solo ou pour des chanteurs, rappeurs et instrumentistes divers. En 2013, il intègre l’écurie Chinese Man Records pour laquelle il réalise deux disques et part en tournée dans toute l’Europe.  On retrouve sur ses prods des artistes aussi variés que le jamaïcain Joseph Cotton, la parisienne Anouk Aiata, mais aussi Oxmo Puccinotonton Yoshi,  Gérard Baste, Vicelow, Blake Worrell, Phases Cachées, ou le Cheick Tidiane Seck… et bien sûr Taiwan MC (chanteur du groupe Chinese Man). Il compose également pour d’autres domaines : danse, jeu vidéo, cinéma…  Ses morceaux jettent des éléments de jazz, ska ou soul dans une bouillonnante marmite électronique, avec pour but avoué de faire bouger (un peu) les neurones et (beaucoup) les pieds…

Les sorties sur son propre label, Audiolingus, depuis 2014, en cliquant ici.

Et son actu chez Chinese Man Records par là.

À proposSIX.LU

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