Préci$ément en ce moment tout $’achète rien n’$e vend !
Alor$ le$ mec$ veulent planer dan$ l’air du temp$,
Il$ $ingent le$ cainri$ pour faire monter leur valeur,
MC caractère de mouton$ et le$ 140 de twitter.
Epoque de$ graffeur$ du périphérique
Reléguée par le$ poke$ et le$ gratteur$ de clic$,
Il$ chantent dan$ l’antipop pour faire dl’a $ou$ pop de merde
Et vendent le$ $ample$ mutilé$ par leur$ carence$ de verbe,
C’e$t tout ce qui le$ intére$$e,
De$ foule$ de pré pubère$ dan$ leur $et,
En fait le$ gen$ qui achètent, la fête,
Et leur$ dernier$ commentaire$ $ur Pintere$t.
C’e$t ju$te l’autocritique, que certain$ critiqueront,
De$ mou$tique$ égaré$, grillé$ dan$ la $plendeur de$ néon$.
Le Rap, $ou$ fifre d’une mourante indu$trie du di$que ?
En pa$$e de l’être…
Une culture de lettre devenue une hi$toire de chiffre$.
« Le rap est dead uniquement sur vos stations FM » Lucio Bukowski – Le rap est mort
L’argent pourrit les gens… Les plumes, l’esprit, la passion,
L’argent pourrit les gens… les artistes, les revendications,
Le rap perd sa légende, j’en ai le sentiment !
Le rap avait $oif de reconnai$$ance du nombre,
Et lai$$a donc le$ onde$ $’emparer de $on ombre,
Il a haché $a verve, craché $e$ récit$ $ombre$
Aux plu$ réticent$ de$ annonceur$ le$ plu$ $ourd$,
Il $e tait: trachée gavée de champagne et de p’tit$ four$.
Le co$tard-cravate a $éduit le $urvêtement,
Le$ pa$$ionné$ d’antan ne pen$ent plu$ qu’en objectif$ de vente$,
Mai$ notre force e$t de ne pa$ avoir de $y$tème,
Notre parole e$t libre car plurielle, et non attachée aux chaine$
Commerciale$ et indu$trielle$,
C’e$t ju$te l’autocritique, que certain$ critiqueront,
De$ mou$tique$ égaré$, grillé$ dan$ la $plendeur de$ néon$.
Alor$ j’me fiche de$ journaux, de$ télé$, de$ radio$,
Et prône l’arti$anat, le partage hor$ de$ ré$eaux $ociaux,
Du rap de pogo à la trap pour bobo$,
Car $ur leur polo, de$ empreinte$ de pièce$ forment leur logo.
Dédicace aux artisans de la musique, aux passionnés avant tout.