« J’sais pas simuler le bonheur j’suis pas actrice mais artiste ».
Sans voie d’avenir, les égorgés
S’emmurent dans leur silence,
La violence comme seule parole donnée
A l’expression des souffrances non pardonnées.
Mais elle n’est pas de ceux-là…
Pand’or ouvre la boîte de ses maux sombres
Pour transformer ses cendres en émotion.
La noirceur peut déteindre sur la douceur,
Éteindre nos lueurs vitales,
Mais la douleur nourrit les pétales
Des Camélia dans la torpeur.
La plume ancrée dans sa réalité,
Relais sans fard de l’émotivité,
Pand’or ne détonne pas par sa féminité
Mais par l’authenticité de son trait,
Déséquilibrée, Le Cul entre deux seize,
Elle a choisi de marcher.
Marcher avec les gratteurs de cahiers, pas les gratteurs de vues,
S’extirper des cratères du passé pour venger les espoirs déchus.
Rappeuse à nu mais jamais dans l’impudeur
Comme pouvait l’être Mélanie,
Rimeuse utile sans l’aspect moralisateur
Comme le sont certains sons d’Arkana,
Pand’or se cogne du règne de l’image,
Du grimage, de la punchline, du décalage,
Elle marche sans céder aux sirènes du partage,
Sans s’aider du buzz et des commérages.
Elle écrit des fragments éclatés d’elle-même,
Sur instru, elle dépose des cris ans thèmes.
Herbert Michelard, pas de clin d’oeil à Roland Barthes non, mais l’interprétation de chacun est libre ! En revanche oui pour les mentions des fleurs et clin d’oeil à Hésiode qui déclarait que le mythe de Pandore tait « un si beau mal ». Merci à toi en tout cas ;).
Belle déclaration. J’aime bien les fleurs en fond qui reviennent à la fin. «Camélias» et «Fragments», amour et mythes : des clins d’œil à Roland Barthes ?
H