Vision pixélisée oscillant entre clarté du jour et noirceur de la nuit, Sopico nous livre une nouvelle fois un échantillon de ses voyages urbains avec Same Shit, nous plongeant dans l’ivresse des entrailles de la capitale qu’il arpente sur une instrumentale sombre et rythmée. Pessimisme jusque dans la lecture du futur, So’ voit de l’ombre à l’horizon, et cherche la lumière parmi les ténèbres qui l’entourent. Fidèle à son écriture incisive et très soignée, Sopico rebondit sur l’instru aux airs numériques et à l’allure ténébreuse pour nous livrer un morceau d’exception de plus, ponctué par les airs chantonnés du refrain nous rappellant que l’artiste est à l’aise sur tous genres de terrains. Sopico se rapproche peu à peu du ciel désaturé et s’apprête à en crever la surface, comme pour quitter son quotidien qu’il connaît trop bien.