« Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion » – Voltaire
Des cris d’un soir font écho aux hurlements fanatiques
Et déchirent les êtres dans les mouvements de panique,
Les bilans tombent, l’espoir sombre,
Et les tombes à fleurir se dénombrent.
Paris, notre indignation te rendra ta lumière,
Et notre recul préservera ta bannière,
Le recul de savoir que l’horreur n’a pas de dieu,
Et que ces faits n’ont défait que les vrais religieux,
Face à la machine médiatique, ayons recul et raison,
En préservant les nôtres de tout excès de passion.
Et honorons par l’amour les victimes du soir,
Qui seront connues de nos gosses dans les livres d’histoire.
Parole d’une province au cœur miné,
Paris, ville lumière assombrie par des illuminés.
« Dieu reconnaîtra les siens, pas ceux qui crient son nom l’plus fort » – Lucio Bukowski